Citations sur rotrou

Et pour garder enfin ses États d'accident

Et quel est cet abord ? qu'il est peu gracieux !

Ce fer si près de moi sur l'édit de Narsès De ma juste frayeur renouvelle l'accès

Dis-lui que ma présence N'autorisera point l'anarchique insolence D'un tas de malheureux qui peuvent m'égorger

Je me vois, Ladislas, au déclin de ma vie

Et si la loi des dieux fait conclure à sa mort....

J'ai franchi sans trembler les plus sanglants hasards, Et rendu sans effet les menaces de Mars

[J'ai vu] tomber sous les coups d'un trépas glorieux Ces fruits à peine éclos déjà mûrs pour les cieux

Cet heur injustement lui serait débattu, Et le grade éminent est peu pour sa vertu

Mais pourquoi consulter des choses résolues Et ne poursuivre pas comme on les a conclues ?

Eussé-je espéré.... De contenir un fleuve inondant une terre ?

Ne vous acquérez pas par votre dureté Un renom odieux à la postérité

Si pour distribuer et le prix et les peines

Adieu, sur l'échafaud portez le coeur d'un prince

Et gardez que, heurtant ce coeur inaccessible, Vous ne vous y blessiez pensant le secourir

Ô ciel ! il paraît bien que la prudence humaine, Qui fait gloire ici-bas des efforts les plus hauts, Tombe, quand il te plaît, en d'insignes défauts

Pour s'écrier d'un triste et pitoyable accent : Qu'on sauve Bélisaire et qu'il est innocent, Qu'elle doit sa décharge au remords qui la presse

Et fûtce au détriment de mon propre intérêt, Moi-même je m'en fais un immuable arrêt

Cerbère l'a versé, jadis ce monstre esclave Fit écumer sur lui sa venimeuse bave

Je me plains seulement de ce pays barbare Qui de six pieds de terre à son prince est avare

Le ciel, qui de sa main daigna nous accorder, Doit faire que l'effet à l'attente réponde

Suis-je ce même Alcide ? ai-je de ces épaules Pour le secours d'Atlas soutenu les deux pôles ?

Par offres, par conseils ou par allèchements

Depuis, comme à votre heur toute chose conspire, Votre oncle encor vivant vous résigna l'empire

Le prix est si conjoint à l'heur de vous servir Que c'est une faveur qu'on ne me peut ravir