Citations sur rotrou

Le crocodile ainsi tue en versant des pleurs, La sirène en chantant, et l'aspic sous les fleurs

La plainte qu'on permet à des désespérés Ne te sauvera pas de ses traits acérés

Du Dieu qui t'a commis dépars-moi les bontés

Ses attraits, son esprit, sa politique habile, Du prince ont subjugué la volonté débile

Je me vois, Ladislas, au déclin de ma vie

Vient-elle ôter aux morts les larmes que je verse, Et mettre empêchement à ce triste commerce ?

Sur leurs déportements il faut fermer les yeux

Croyez qu'il me déplaît, et très sensiblement, De vous devoir dédire une fois seulement

Puis les devoirs qu'on rend à des fronts couronnés Doivent s'exécuter sans être examinés

[Aucuns] qui ne vous aient été moins ennemis que lui

D'effroyables remords, mégères éternelles, Invisibles bourreaux des âmes criminelles, Vous persécuteront jusqu'aux derniers abois

Et vous, hôtes du ciel, saintes légions d'anges....

Mais pourquoi, trompeuse déesse, S'il est vrai que tu n'as point d'yeux, Est-ce plutôt à de hauts lieux Qu'à des toits de bergers que ta rigueur s'adresse ?

Vaillant, j'en suis d'accord, mais vain, fourbe, flatteur

[Elle] Efface son estime et s'acquiert des mépris

Qu'une jeune effrontée, une insolente esclave Vienne en ce lieu donner des frères à mes fils

[Il] N'a point, pour les tromper, une assez docte main

Mais quand je crois mon mal de secours incapable

Il [le ciel] adressait mes coups, il soutenait mes armes

Mais, ma soeur, l'impuissance excuse le devoir

Fortune abjecte

[J'ai vu] tomber sous les coups d'un trépas glorieux Ces fruits à peine éclos déjà mûrs pour les cieux

Aux desseins importants la diligence importe

J'entrerais dans les feux comme en un lit de roses

Oyez un accident qui me transit d'effroi