Citations sur e. desch.

Les antaynes.... Proe qui fend les undes... Committre [comites] y sunt, qui font maint sifflement

Estre l'un chapuis [menuisier] ou maçon, L'un fevre et autre vigneron, L'un cousturier estre failloit ; Ly autres les bestes gardoit

Ains que [avant que] nappes soient lavées, Put en ta chambre li relans, Tes linges sont ors et puans

Que fait chanoine qui ricanne Comme nos asnes en moustier ? Certes je croy que tout se damne ; Chascun fait contre son mestier

Oez [écoutez] de la nonnette Comme a le cuer joly

Ma lettre escrivi et scellay, Et à mon amy l'enveai, Qui la lut et trois jours après, Petit loing ou petit plus près, Me rescrivi en tel maniere

Mais aujourd'hui tout le contraire [je] voy ; Car nul ne veult la verité retraire

Fortune ainsy des compaignons s'esbat, Qui au delit de la char les comprent, Puis les destruit con [comme] la souris le chat

Oultre ta possibilité [plus que tu ne peux]

Faictes vous servir grandement, Et servez paresceusement

Racaille du mau saint Martin Et de tous maulx de plus en plus

[Le corps ressuscitera] Pour recevoir la consequence De ses maulx et de ses merites

Heritaige certain ne vray demaine [vrai domaine] N'y puet [ne peut dans le temps] nulz homs acquerir ne garder ; Heure, moment, jours, mois, an ne sepmaine, Qui soit vray sien, qu'on ne luy puist oster

Vocatif se trouve au XVe siècle dans le sens de qui s'appelle, putatif : Li maris peres vocatif

Car je voy bien, qui aime à tart oublie

[Juriste] Qui a très po [peu] pratique et heritaige

Le bien commun [il] doit sur touz preferer, Son peuple avoir en grant dilection

Et semblablement les chançons natureles sont delectables et embellies par la melodie et les teneurs, trebles et contreteneurs du chant de la musique artificiele

L'autre dit : ce n'est [une femme mal élevée], qu'une monstre Et ainsi que buche vestue

On auroit une lieue alée, Avant qu'on soit hors de cel estre

Fut establi qu'en remembrance De ce miracle et celle pais [des barons et de la reine Blanche, qui leur présenta Louis IX enfant], Seroit le lit à tousjours mais, En tous lieux où les roys seroient Pour jugement et que tendroient [tiendraient] De France la saincte couronne, Fait, et pour ce encore on l'ordonne Et l'appell'on lit de justice, Qui est à ramembrer propice, Toutefois que roys proprement Doit venir en son parlement, Ou qu'il siet pour justice aillours

Treuvent un os qu'il vont rongant ; Dont entre eulx mut [s'éleva] trop grant rios [querelle], Et se combatent rudement ; Deux chiens sont mauvais à un os

S'en paix veulx ta vie finir, Quelque chiere que femme face, Il te fault encliner sa face [t'incliner devant elle] Soit belle, ou laide, ou difformée

Bon orfevre et soutil lombart, Prestant or à autrui priere

Son aïeul [de ta femme], son frere et son oncle Et son pere doiz tu à l'ongle Honourer, amer, conjouir