Biographie de Marshall Rosenberg
Marshall Rosenberg
Né le : 06/10/1934 Décédé le : 07/02/2015
Marshall Rosenberg est un psychologue américain né le 6 octobre 1934 et mort le 7 février 2015.
Il est le créateur d'un processus de communication appelé « Communication Non Violente » (CNV) et le directeur pédagogique du « Centre pour la Communication Nonviolente » (Center for Nonviolent Communication) , une organisation internationale à but non lucratif.
En 1961, Marshall Rosenberg a reçu son diplôme de docteur en psychologie clinique à l'Université du Wisconsin. Il a écrit de nombreux livres. Il s'est inspiré de Carl Rogers et Gandhi.
Marshall Rosenberg est à l'origine d'un mouvement qui porte aujourd'hui le nom de CNV en France et NVC dans les pays anglophones et qui offre une méthodologie simple pour apprendre à communiquer sans violence (et non pas sans colère). Le concept de la CNV repose sur quatre fondamentaux: OSBD, observation, sentiment, besoin, demande, ces quatre piliers constituent le fondement de la CNV et sont directement reliés à l'empathie, à l'écoute profonde et à l’empathie pour soi-même. Au-delà de la méthodologie, Marshall Rosenberg propose une attitude, un chemin de vie qui bouleverse les paradigmes et permet un nouveau langage avec lequel chacun peut se donner le maximum de chances d'obtenir ce qu'il souhaite.
Marshall Rosenberg laisse derrière lui un réseau mondial de la CNV qui agit pour diffuser ce processus vecteur de changement social et de paix.
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Par ETHICRATIA TV- Marshall Rosenberg est le fondateur du processus de Communication Non Violente. Cette conférence, tout en remettant en question la récompense et la punition, donne les bases de la CNV.Capture Vidéo 1.15
Mise à jour le mercredi 19 novembre 2025 à 23h16
La communication non violente
La Communication Nonviolente est un art de vivre qui nous aide à donner et à recevoir dans un esprit de bienveillance. Elle attire notre attention sur les sentiments, besoins et demandes de chaque personne, et nous garde de toute critique, jugement ou évaluation, qui sont souvent sources de malentendus. L'enseignement du processus de la Communication Nonviolente est souvent présenté comme l'apprentissage d'une langue étrangère, dite «langue girafe», en rapport avec la marionnette utilisée pendant les séminaires
de formation pour symboliser l'attitude que l'on veut vivre (la langue «chacal» désignant notre façon habituelle de penser et parler sous formes de jugements, d’évaluations, d’interprétations). La communication non violente (CNV) est un processus de communication élaboré par Marshall B. Rosenberg. Selon son auteur, ce sont « le langage et les interactions qui renforcent notre aptitude à donner avec bienveillance et à inspirer aux autres le désir d'en faire autant »1. L'empathie est au cœur de la CNV, entamée dans les années 1970, ce qui constitue un point commun avec l'approche centrée sur la personne du psychologue Carl Rogers dont Marshall Rosenberg fut un des élèves. L'expression « non violente » est une référence au mouvement de Gandhi et signifie ici le fait de communiquer avec l'autre sans lui nuire (voir ahimsa). Marshall Rosenberg s'appuie également sur les travaux de l'économiste chilien Manfred Max-Neef, qui a analysé les besoins humains.
Le Centre pour la Communication Nonviolente (The Center for Nonviolent Communication, CNVC)5 parle également d'une « communication consciente » dont les caractéristiques principales sont l'empathie, l'authenticité et la responsabilité. Alors que la grammaire française inciterait plusieurs auteurs francophones à utiliser l'expression « communication non violente », Marshall B. Rosenberg et le Center for Nonviolent Communication (CNVC) préfèrent la typographie « Communication Nonviolente »
Marshall Rosenberg propose une définition du processus de la CNV, processus qui, selon lui, est continuellement remis en question :
« La Communication Nonviolente, c'est la combinaison d'un langage, d'une façon de penser, d'un savoir-faire en communication et de moyens d'influence qui servent mon désir de faire trois choses :
– me libérer du conditionnement culturel qui est en discordance avec la manière dont je veux vivre ma vie ;
– acquérir le pouvoir de me mettre en lien avec moi-même et autrui d'une façon qui me permette de donner naturellement à partir de mon cœur ;
– acquérir le pouvoir de créer des structures qui soutiennent cette façon de donner. »
M. Rosenberg : « Tout conflit est l'expression tragique d'un besoin insatisfait »
M. Rosenberg, à propos de l'attitude face aux erreurs : « Le but de la vie n'est pas d'être parfait. Toute chose qui vaut la peine d'être faite, vaut la peine d'être faite, même pauvrement
»
Dans son best-seller Guérir, David Servan-Schreiber décrit le processus de la CNV en termes relativement simples. Selon lui, le premier principe de la CNV est de remplacer tout jugement par une observation objective, afin d'éviter les réactions habituelles de son interlocuteur face à une critique. Le second principe est d'éviter tout jugement sur son interlocuteur pour ne parler que de ce que l'on ressent, l'autre ne pouvant contester cela. L'effort consiste alors à décrire la situation en commençant ses phrases par « je », pour être « dans l'authenticité et l'ouverture »
