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  • Biographie de Paul Verlaine



    Paul Verlaine

    Paul VerlaineNé le : 30/03/1844
    Décédé le : 08/01/1896

    Poète français (1844-1896) dont la postérité littéraire retient les recherches qu'il a entreprises sur la musicalité du vers et sur la traduction impressionniste des sentiments.
    Paul Verlaine est un écrivain et poète français du XIXe siècle, né à Metz (Moselle) le 30 mars 1844 et mort à Paris le 8 janvier 1896 (à 51 ans).
    Il s'essaie à la poésie et publie son premier recueil, Poèmes saturniens en 1866, à 22 ans. Sa vie est bouleversée quand il rencontre Arthur Rimbaud en septembre 1871. Leur vie amoureuse tumultueuse et errante en Angleterre et en Belgique débouche sur la scène violente où, à Bruxelles, Verlaine blesse superficiellement au poignet celui qu'il appelle son « époux infernal » : jugé et condamné, il reste en prison jusqu'au début de 1875, renouant avec le catholicisme de son enfance et écrivant des poèmes qui prendront place dans ses recueils suivants : Sagesse (1880), Jadis et Naguère (1884) et Parallèlement (1889). Usé par l'alcool et la maladie, Verlaine meurt à 51 ans, le 8 janvier 1896, d'une pneumonie aiguë. Il est inhumé à Paris au cimetière des Batignolles (11e division).
    Archétype du poète maudit, Verlaine est reconnu comme un maître par la génération suivante. Son style — fait de musicalité et de fluidité jouant avec les rythmes impairs — et la tonalité de nombre de ses poèmes — associant mélancolie et clairs-obscurs — révèlent, au-delà de l'apparente simplicité formelle, une profonde sensibilité, en résonance avec l'inspiration de certains artistes contemporains, des peintres impressionnistes ou des compositeurs



    Crédit Photo
    Par Otto Wegener (1849-1922) — NYPL Digital Library, Domaine public, Lien

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    Les plus belles citations de Verlaine



    Je fais souvent ce rêve étrange et pénétrant
    D'une femme inconnue, et que j'aime, et qui m'aime,
    Et qui n'est, chaque fois, ni tout à fait la même,
    Ni tout à fait une autre, et m'aime et me comprend.
    Poèmes saturniens, Paul Verlaine, éd. A. Lemerre, 1866, partie Mélancholia, poème VI (« Mon rêve familier »), p. 23, vers 1-4


    Les sanglots longs Des violons De l'automne Blessent mon cœur D'une langueur Monotone.
    Poèmes saturniens, Paul Verlaine, éd. A. Lemerre, 1866, partie Paysages tristes, poème V (« Chanson d'automne »), p. 57, vers 1-6


    Et je m'en vais - Au vent mauvais - Qui m'emporte - Deçà, delà - Pareil à la - Feuille morte.
    Poèmes saturniens, Paul Verlaine, éd. A. Lemerre, 1866, partie Paysages tristes, poème V (« Chanson d'automne »), p. 58, vers 13-18


    Il pleure dans mon cœur - Comme il pleut sur la ville, - Quelle est cette langueur - Qui pénètre mon cœur ?
    Romances sans paroles, Paul Verlaine, éd. L'Hermitte, 1874, partie Ariettes oubliées, p. 9, vers 1-4