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  1. Paul VerlainePoèmes saturniens, Chanson d'automne de
    Paul Verlaine


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    Les sanglots longs des violons de l'automne blessent mon coeur [...] - Paul Verlaine...



    Chanson de l'Automne


    Les sanglots longs
    Des violons
    De l’automne
    Blessent mon coeur
    D’une langueur
    Monotone.


    Tout suffocant
    Et blême, quand
    Sonne l’heure,
    Je me souviens
    Des jours anciens
    Et je pleure

    Et je m’en vais
    Au vent mauvais
    Qui m’emporte
    Deçà, delà,
    Pareil à la
    Feuille morte.

    Paul Verlaine, Poèmes saturniens - Chanson de l'Automne


    Je suis venu te dire que je m'en vais - Serge Gainsbourg


    Serge Gainsbourg a chanté Verlaine !

    Je suis venu te dire que je m’en vais « et je m’en vais »
    Et tes larmes n’y pourront rien changer  « je pleure »
    Comme dit si bien Verlaine au vent mauvais Verlaine « au vent mauvais »
    Je suis venu te dire que je m’en vais
    Tu t’souviens de jours anciens et tu pleures « Je me souviens des jours anciens et je pleure »
    Tu suffoques, tu blêmis à présent qu’a sonné l’heure « Tout suffocant et blême quand sonne l’heure »
    Des adieux à jamais
    Oui je suis au regret
    D’te dire que je m’en vais
    Oui je t’aimais, oui mais…


    Je suis venu te dire que je m’en vais
    Tes sanglots longs
    n’y pourront rien changer   « les sanglots longs »
    Comme dit si bien Verlaine au vent mauvais Verlaine  « Au vent mauvais »
    Je suis venu te dire que je m’en vais « Et je m’en vais »
    Tu t’souviens des jours heureux et tu pleures
    Tu sanglotes, tu gémis  à présent qu’a sonné l’heure « les sanglots » « quand sonne l’heure »
    Oui je suis au regret
    D’te dire que je m’en vais « Et je m’en vais »

    Car tu m’en as trop fait.

    Je suis venu te dire que je m'en vais - Serge Gainsbourg


    🖊 Le saviez-vous ?

    "Les sanglots longs des violons de l'automne blessent mon coeur d'une langueur monotone". Ces vers de Verlaine furent prononcés à la BBC les 1er et 5 juin 1944, ils annonçaient l’arrivée des Alliés en France .

    Les Français parlent aux Français. Veuillez écouter d’abord quelques messages personnels. Les sanglots longs des violons de l’automne... Je répète... Les sanglots longs des violons de l’automne,Blessent mon coeur d’une langueur monotone... Je répète... Blessent mon coeur d’une langueur monotone.


    A noter : Blessent mon coeur ? ou Bercent mon coeur ?
    La première strophe de la chanson d’automne - Paul Verlaine légèrement altérée, a été utilisée par Radio Londres au début du mois de juin 1944 pour ordonner aux saboteurs ferroviaires du réseau VENTRILOQUIST de Philippe de Vomécourt, agent français du Special Operations Executive, de faire sauter leurs objectifs. Il s'agissait d'un message parmi les 354 qui furent alors adressés aux différents réseaux du SOE en France. Ces vers de Verlaine étaient destinés à VENTRILOQUIST uniquement, chaque réseau ayant reçu des messages spécifiques.
    Le 1er juin, « Les sanglots longs des violons d'automne » indique aux saboteurs membres du réseau de se tenir prêts. Le 5 juin, à 21 h 15, sont envoyées les deuxièmes parties des messages, ordonnant le passage à l'acte : pour VENTRILOQUIST, il s'agit de « Bercent mon cœur d'une langueur monotone ». Il est à noter que les deux messages reçus par VENTRILOQUIST diffèrent du texte de Verlaine, qui écrit « de l'automne » et « blessent » (Radio Londres aurait remplacé « blessent » par « bercent » sous l'influence de la version chantée en 1939 par Charles Trenet)

    « Les sanglots longs Des violons De l'automne »
    Nous sommes le 1er juin 1944. Ces trois vers du poète Paul Verlaine résonnent sur les postes TSF, juste après l'introduction musicale (les premières mesures de la Cinquième symphonie de Beethoven) et la formule légendaire « Ici Londres. Les Français parlent aux Français ». Le message vient de Radio Londres, qui utilise les antennes européennes de la BBC. Au départ destinée à rassurer les familles des Français exilés à l'étranger, elle est utilisée après 1941 pour faire passer des messages, en langage codé, à la résistance. Répété les 2, 3 et 4 juin, ces vers de Verlaine s'adressent aux résistants français du réseau Ventriloquist, chargé de saboter les installations ferroviaires et téléphoniques encore en état de marche. Le débarquement des alliés sur les plages de Normandie, est imminent : ils doivent entamer les opérations de sabotage pour ralentir l’envoi par les Allemands de matériels et de renforts vers les lieux.

    « Blessent mon cœur D'une langueur Monotone. »
    Le 5 juin 1944, Radio Londres termine la strophe. Ces trois autres vers annoncent le passage à l'offensive, ce n’est plus qu’une question d’heures. Les alliés déferleront le lendemain, le 6 juin 1944, sur les plages normandes. Ces vers ont été écrits par Paul Verlaine dans son poème « Chanson d'automne », paru en 1866 dans le livre Poèmes saturniens. Les sources divergent sur le texte exact de la deuxième partie de la strophe prononcé par Radio Londres, le 5 juin 1944. Est-ce « blessent mon cœur » ou « bercent mon cœur » ? En 1941, Charles Trenet, qui reprend le poème en chanson sous le titre Verlaine, chante « bercent mon cœur ». Georges Brassens, Léo Ferré, Serge Gainsbourg, quand ils reprendront à leur tour le texte de Verlaine, garderont le texte original. Les sources sont contradictoires, il existe plusieurs enregistrements dont l'authenticité n'est pas toujours avérée : de nombreuses reconstitutions ont été faites et ont pu altérer le message original. Il semblerait que, pour beaucoup, Radio Londres aurait prononcé « bercent mon cœur »... Pour autant, un reportage sur le musée du 5-juin-1944 de Tourcoing (installé dans le bunker de commandement de l'état-major de la 15ème armée allemande, présent à Tourcoing de 1941 à 1944) s'ouvre sur un enregistrement dont le texte est conforme au poème et présente une pièce d’archive allemande qui atteste de son authenticité. Regarder le reportage : www.dailymotion.com/video/xj4f7d Quoi qu'il en soit, ces vers célèbres font aujourd’hui partis de l'Histoire, tout comme de très nombreux autres messages codés parmi lesquels « Les carottes sont cuites » ou encore « Messieurs, faites vos jeux »
    Sources : Message Verlaine

    En 1939, Charles Trénet a mis en musique les paroles du poème chanson d’automne. Il n’a quasiment rien modifié dans sa chanson Verlaine Les sanglots longs
    Des violons de l’automne
    Bercent mon cœur

    (bercent remplace blessent)
    D’une langueur monotone.

    Tout suffocant
    Et blême, quand sonne l’heure,
    Je me souviens
    Des jours anciens et je pleure.
    Et je m’en vais
    Au vent mauvais qui m’emporte
    De-ci de-là
    (au lieu de: De ça de là) Pareil à la
    Feuille morte.


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    lés  les  lès  les  lésaient  lésais  lesbianisme  lesbien  lesbien  lesbienne  sanglots  longs  longs  dés  des  dès  désabonna  désabonnements  désabusé  désabusé  désabusé  désabusée  désabusée  violons  violons  automne  automnes  blessent  mon  mon  monacal  monacale  monacales  monachisme  Monaco  monades  monadologie  monarchie  coeur  coeur-poumons  coeurs  une  une  une  une  unes  unetelle  langueur  langueurs  monotone  monotonement  monotones   Lèse  Lésé, ée  Léser  Lésinant, ante  Lésine  Lésiner  Lésion  Lésionnaire  Lessive  Lessiver  Des  Des- ou dés-  Dès  Désabonnement  Désaborder  Désabriter  Désabusé, ée  Désabusement  Désabuser  Désaccepter  Automne  Mon ou ma ou mes  Mon  Monacaille  Monacal, ale  Monacalement  Monachisme  Monade  Monadologie  Monadologique  Monarchie  Coeur  Langueur  Monotone  Monotonement  

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