Biographie de Robert Badinter
Robert Badinter
Né le : 30/03/1928 Décédé le : 09/02/2024
Robert Badinter est un homme politique, juriste et essayiste français né le 30 mars 1928 dans le 16? arrondissement de Paris et mort dans la nuit du 8 au 9 février 2024 dans la même ville.
Professeur de droit privé et avocat au barreau de Paris, il se fait connaître pour son combat contre la peine de mort dont il défend l'abolition devant le Parlement en 1981.
Proche de François Mitterrand, il est successivement garde des Sceaux de 1981 à 1986 puis président du Conseil constitutionnel de 1986 à 1995. Il est aussi sénateur des Hauts-de-Seine de 1995 à 2011.
Tout au long de son engagement politique, il a pris position pour la réinsertion des détenus, pour une série d'évolutions du Code pénal ainsi que pour la lutte contre l'antisémitisme.
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Par <a href="//commons.wikimedia.org/w/index.php?title=User:Iboocreation&action=edit&redlink=1" class="new" title="User:Iboocreation (page does not exist)">iBooCREATION</a> — <span class="int-own-work" lang="fr">Travail personnel</span>, CC BY-SA 3.0, Lien
L'ancien ministre de la Justice Robert Badinter est décédé le 9 février 2024
Il s'était fait connaître pour sa défense de l'abolition de la peine de mort et était âgé de 95 ans.
Après le décès de Robert Badinter dans la nuit de jeudi à vendredi, Emmanuel Macron a annoncé qu'un hommage national sera rendu à l'ancien garde des Sceaux, qui avait notamment fait adopter l'abolition de la peine de mort en 1981.
"C'est un repère pour beaucoup de générations", "une conscience", a fait valoir Emmanuel Macron en marge d'un déplacement à Bordeaux consacré à la justice et la police. "La nation a perdu à coup sûr un grand homme, un très grand avocat", "un sage", a déclaré le chef de l'État.
Abolition de la peine de mort
La loi abolissant la peine de mort en France a été promulguée le 9 octobre 1981. Macron célèbre les 40 ans de l’abolition de la peine de mort, « un combat toujours d’actualité »
Le chef de l’Etat participera, samedi 9 octobre 2021, à une cérémonie officielle avec Robert Badinter. L’occasion pour lui de défendre « une avancée civilisationnelle majeure »
L’abolition de la peine de mort en France en 1981 consacre un long combat marqué par de nombreuses tentatives depuis la Révolution. Le 17 septembre 1981, les députés entament l’examen du projet de loi abolissant la peine de mort. Après adoption par le Parlement, la loi Badinter du 9 octobre 1981 remise définitivement la guillotine.
Le 20 janvier 1977, lors de sa plaidoirie pour éviter la guillotine à Patrick Henry, Robert Badinter interpelle directement les jurés : « On abolira la peine de mort et vous resterez seul avec votre verdict, pour toujours. Et vos enfants sauront un jour que vous avez condamné à mort un jeune homme. Alors, vous verrez leur regard. »
« L’abolition de la peine de mort est irréversible, à démocratie constante. Toute dictature s’accompagne de la peine de mort. Mais j’écarte cette hypothèse en France. »
« C’est aux jeunes générations d’abolitionnistes de conduire ce combat. Je ne doute point de leur victoire, à plus brève échéance qu’on ne le croit. Haut les cœurs ! »
Source : ENTRETIEN. Robert Badinter : « L’abolition de la peine de mort est irréversible » (Ouest-France)
« Il se trouve que la France aura été, en dépit de tant d'efforts courageux l'un des derniers pays, presque le dernier - et je baisse la voix pour le dire - en Europe occidentale, dont elle a été si souvent le foyer et le pôle, à abolir la peine de mort ». Le 17 septembre 1981, le ministre de la justice, Robert Badinter, prononçait son célèbre discours sur l'abolition de la peine capitale devant l'Assemblée nationale.
François Mitterrand abolissait la peine de mort en promulguant la loi n°81-908 le 9 octobre 1981.
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Mise à jour le jeudi 25 septembre 2025 à 22h23