Citation Etait
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Une Sélection de 6060 citations et proverbes sur le thème Etait.
6060 citations
La religion était l'opium du peuple. Les écrans en sont les serpents à sonnettes. Et les hommes hypnotisés cherchent si « ça capte ».
C'était un silence de bibliothèque ... . S'asseoir dans ce silence des livres, sans rien faire ni rien dire, donnait déjà l'impression d'avoir lu.
A l'endroit dont nous revenions, il y avait du soleil, mais pas d'ombre, et la seule occasion où il nous arrivait de voir des arbres, c'était la nuit, dans nos rêves.
C'était un joueur de la grande espèce, un homme dont la vie (véritable fantasmagorie d'ailleurs) n'avait de signification et de réalité que quand il tenait des cartes ...
Il aimait écouter les locomotives qui sifflaient, les bateaux qui cornaient, les sirènes des usines qui hurlaient — tout ce tourbillon de désirs autour de lui, il en devenait lui-même vibrant de désirs. Il était jeune, n'avait ni parti pris, ni projets, n'éprouvait rien d'autre que cette dilatation en lui, c'était quelque chose de physique, comme une déchirure de tous les membres, parfois douloureuse, mais c'était, n'empêche, ce qu'il découvrait de plus intime au fond de lui-même. Assis, la nuit, dans sa chambre déserte, il guettait le gémissement des tramways sur leurs rails.
Tout de même je l'aimais davantage maintenant; elle était loin; la présence, en écartant de nous la seule réalité, celle qu'on pense, adoucit les souffrances, et l'absence les ranime, avec l'amour.
Il s'était servi, pour échafauder son mensonge, de personnes bénévoles à qui il avait envoyé ses lettres en Allemagne, d'où on les réexpédiait à l'insu de Charlus.
L'amour était comme la piqûre d'un taon que nul ne voyait mais que tous recherchaient.
Cézanne voulait sauver l'art de la décadence. Il avait compris qu'être au niveau des anciens, c'était ne pas les imiter.
Il se laissa envahir par un sentiment de triomphe. Pour la première fois de sa vie il s'était montré digne de l'assertion première d'Isabelle : on ne peut pas tuer ce qui refuse de mourir.
Elle a dit à Roy que les choses comme les tableaux, la poésie, tous ces trucs-là, elle a dit qu’ils révélaient ce qu’on était à l’intérieur. Elle a dit qu’ils révélaient votre âme..
Il désignait les coupables de la crise par leur nom : le banquier Schultz, le ministre Weiss et laissait à la foule le soin de les réduire : « Juifs ! ?Le patron Köhn et le général Kinzbergersten. ?Juifs ! Juifs ! » râlaient quinze mille personnes à chaque nom en pâture. C'était un roulement de locomotive qui crachait « Juif », comme « suif » à chaque tour de bielle, comme l'hélice d'un paquebot propulsant des milliers d'âmes à coup de pales fendant les flots : « Juifs ! Juifs ! »
Le tumulte des grandes cités s'était déjà bien atténué depuis que j'étais ici, il venait tout d'un coup de se taire complètement. C'était maintenant le silence et la paix de ma jeunesse : l'époque où l'on ne parlait pas de joie de vivre parce qu'on avait précisément la joie de vivre, et que le proclamer était un lieu commun devant lequel l'intelligence la plus commune reculait.
Il était intimement pénétré de la stérilité de toute spéculation intellectuelle, dès qu'on la sépare de l'action et de l'expérience. Il estimait que les sens, tout autant que l'âme, ont des mystères spirituels à nous révéler.
L'ombre qui flottait au fond des yeux de l'imposteur n'était pourtant pas aussi pure que celle d'un poisson au fond du lac. Elle était avant tout le reflet de son tourment, comme si cet homme qui lui faisait ses adieux avait brièvement conscience de commettre une grave injustice. Et puis les yeux se voilèrent sous la pression de quelque puissance indicible et l'imposteur perdit toute conscience de la détresse de l'enfant.
On peut dire que, depuis que les Indiens ont été anéantis, l'univers entier est parti à la dérive dans le néant. Si cet univers si peu sûr avait, pour exister, quelque raison, cette raison c'était justement les Indiens qui, au milieu de tant d'incertitudes, étaient ce qui semblait le plus certain. Les appeler sauvages est une preuve d'ignorance ; on ne peut appeler sauvages des êtres qui assumaient un telle responsabilité.
Il n'était pas seulement né avec une cuillère d'argent dans la bouche, mais avec la ménagère tout entière à ses pieds.
La plupart des redites seraient insupportables si la mémoire n'était pas si infirme, si panier percé.
S'habiller propre, correct, en tout lieu et à toute heure, était une question de respect de soi et des autres, bref de dignité. C'est sans doute la raison pour laquelle maman n'avait pas souhaité se présenter à la remise des carnets scolaires. Elle a préféré demander à l'oncle paternel versé dans les bondieuseries de m'accompagner dans sa vieille Renault d'occasion. Lui habitait la ville et devait savoir comment se comporter dans ces circonstances où chacun trônait à la fois sur sont trente et un et son quant-à-soi.
... choisir, c'était renoncer pour toujours, pour jamais, à tout le reste et la quantité nombreuse de ce reste demeurait préférable à n'importe quelle unité.
C'était très exactement ce que j'entendais par fidélité: lorsqu'on fait passer l'amour avant le plaisir.
J'appartiens à une génération sacrifiée. Celle qui n'aura pas droit au chapitre. A aucun chapitre. Celle qui était là trop tôt et qui sera ici trop tard. Celle pour laquelle il n'y a que des boulots de larbin parce que les baby-boomers ne lui laissent aucune place. Celle qui n'aura que des boulots de larbin parce qu'elle sera doublée par la génération qui la talonne. Progéniture des soixante-huitards, née dans les années soixante-dix, sacrifiée par ses propres parents au capitalisme triomphant sur les cendres de leurs idéaux communautaires et libertaires
Mais vois-tu mon emmerdement si un des deux était crevé avant que l'épreuve n'eût eu lieu.
Je sentais que retourner à Genève était mettre entre elle et moi une barrière presque insurmontable.
Les nuages couraient sur la lune enflammée
Comme sur l'incendie on voit fuir la fumée,
Et les bois étaient noirs jusques à l'horizon.
Nous marchions sans parler, dans l'humide gazon,
Dans la bruyère épaisse et dans les hautes brandes,
Lorsque, sous des sapins pareils à ceux des Landes,
Nous avons aperçu les grands ongles marqués
Par les loups voyageurs que nous avions traqués.
Nous avons écouté, retenant notre haleine
Et le pas suspendu. -- Ni le bois, ni la plaine
Ne poussait un soupir dans les airs ; Seulement
La girouette en deuil criait au firmament ;
Car le vent élevé bien au dessus des terres,
N'effleurait de ses pieds que les tours solitaires,
Et les chênes d'en-bas, contre les rocs penchés,
Sur leurs coudes semblaient endormis et couchés.
Rien ne bruissait donc, lorsque baissant la tête,
Le plus vieux des chasseurs qui s'étaient mis en quête
A regardé le sable en s'y couchant ; Bientôt,
Lui que jamais ici on ne vit en défaut,
A déclaré tout bas que ces marques récentes
Annonçaient la démarche et les griffes puissantes
De deux grands loups-cerviers et de deux louveteaux.
Nous avons tous alors préparé nos couteaux,
Et, cachant nos fusils et leurs lueurs trop blanches,
Nous allions pas à pas en écartant les branches.
Trois s'arrêtent, et moi, cherchant ce qu'ils voyaient,
J'aperçois tout à coup deux yeux qui flamboyaient,
Et je vois au delà quatre formes légères
Qui dansaient sous la lune au milieu des bruyères,
Comme font chaque jour, à grand bruit sous nos yeux,
Quand le maître revient, les lévriers joyeux.
Leur forme était semblable et semblable la danse ;
Mais les enfants du loup se jouaient en silence,
Sachant bien qu'à deux pas, ne dormant qu'à demi,
Se couche dans ses murs l'homme, leur ennemi.
Le père était debout, et plus loin, contre un arbre,
Sa louve reposait comme celle de marbre
Qu'adoraient les romains, et dont les flancs velus
Couvaient les demi-dieux Rémus et Romulus.
Le Loup vient et s'assied, les deux jambes dressées
Par leurs ongles crochus dans le sable enfoncées.
Il s'est jugé perdu, puisqu'il était surpris,
Sa retraite coupée et tous ses chemins pris ;
Alors il a saisi, dans sa gueule brûlante,
Du chien le plus hardi la gorge pantelante
Et n'a pas desserré ses mâchoires de fer,
Malgré nos coups de feu qui traversaient sa chair
Et nos couteaux aigus qui, comme des tenailles,
Se croisaient en plongeant dans ses larges entrailles,
Jusqu'au dernier moment où le chien étranglé,
Mort longtemps avant lui, sous ses pieds a roulé.
Le Loup le quitte alors et puis il nous regarde.
Les couteaux lui restaient au flanc jusqu'à la garde,
Le clouaient au gazon tout baigné dans son sang ;
Nos fusils l'entouraient en sinistre croissant.
Il nous regarde encore, ensuite il se recouche,
Tout en léchant le sang répandu sur sa bouche,
Et, sans daigner savoir comment il a péri,
Refermant ses grands yeux, meurt sans jeter un cri.
Interview accordée au Figaro janvier 2018 de Sylvain Tesson
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Chut! de Jean-Marie Gourio
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Quand l'empereur était un dieu (2004) de Julie Otsuka
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Le Dessous de cartes d'une partie de whist de Jules Amédée Barbey d'Aurevilly
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Stolz (1975) de Paul Nizon
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Albertine disparue (1925) de Marcel Proust
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A la recherche du temps perdu, La Prisonnière (1923) de Marcel Proust
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Le Vieux qui lisait des romans d'amour (1992) de Luis Sepulveda
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Sans référence de Clement Greenberg
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Le Seigneur des porcheries (1998) de Tristan Egolf
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Auprès de moi toujours (2019) de Kazuo Ishiguro
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Ces rêves qu'on piétine (2017) de Sébastien Spitzer
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Les Terrasses de l'Ile d'Elbe (1976) de Jean Giono
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Le Portrait de Dorian Gray (1891) de Oscar Wilde
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La chambre des murmures (2019) de Dean Koontz
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L'ancêtre (1983) de Juan José Saer
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Promets-moi (2006) de Harlan Coben
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Feuilles Volantes (1949) de Louis-Philippe Robidoux
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Noires blessures (2011) de Louis-Philippe Dalembert
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Les Nourritures terrestres (1897) de André Gide
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Au-delà de cette limite votre ticket n'est plus valable (1975) de Romain Gary
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Le Reniement de Patrick Treboc de Harold Cobert
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Lettre à Louis Bouilhet, 20 août 1850 de Gustave Flaubert
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Les Confessions (édition posthume 1782-1789) de Jean-Jacques Rousseau
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Poèmes philosophiques (1843), La mort du loup de Alfred de Vigny
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