Citation elle etait
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Une Sélection de 1440 citations et proverbes sur le thème elle etait.
1440 citations
Au Garden-Club, la stratégie de conquête était soigneusement minutée. Invités par un courrier flatteur quinze jours auparavant, les clients potentiels arrivaient pour le déjeuner, dans le grand parc artificiel du Garden-Club, ceint de hautes grilles, en pleine campagne. Ils étaient reçus par Pierrot, qui leur faisait les honneurs du vaste buffet de charcuterie et de salades exotiques, en profitait pour glisser déjà quelques mots de son affaire, puis les conduisait à la piscine, au sauna, au salon de massage, attendant toujours non loin, toujours à portée de vue dans son costume gris clair à l'écusson du Garden-Club, et avançant toujours un peu davantage, chaque demi-heure, dans l'exposé des inconcevables privilèges que donnait l'achat pour la vie entière d'une semaine de prélassement à Bora Bora, à Miami, à Trouville, presque partout où la fantaisie la plus retorse pouvait dicter d'aller. Ensuite, il dînait de façon intime avec ses proies, dont la peau était toute rosie et odorante, l'âme toute reconnaissante qu'on les eût si bien traitées, qu'un personnage important comme Pierrot, avec son costume parfait, un peu large, son visage coupant et sévère, ne les eût pas lâchées d'une semelle, et la fin du repas devait le persuader d'avoir emporté le morceau, ou bien c'était manqué, il le savait par expérience. Voilà ce que faisait Pierrot, il était payé à chaque contrat signé.
Je suis né dans ce monde sans savoir ce qu'on pouvait attendre de la vie. Seul le pouvoir promettait un accomplissement, et j'ai suivi cette voie, assez pour comprendre qu'elle était fausse et ne débouchait sur rien.
Par une froide journée d'hiver un troupeau de porcs-épics s'était mis en groupe serré pour se garantir mutuellement contre la gelée par leur propre chaleur. Mais tout aussitôt ils ressentirent les atteintes de leurs piquants, ce qui les fit s’écarter les uns des autres. Quand le besoin de se réchauffer les eut rapprochés de nouveau, le même inconvénient se renouvela, de sorte qu'ils étaient ballottés de çà et de là entre les deux maux jusqu'à ce qu'ils eussent fini par trouver une distance moyenne qui leur rendît la situation supportable. Ainsi, le besoin de société, né du vide et de la monotonie de leur vie intérieure, pousse les hommes les uns vers les autres ; mais leurs nombreuses manières d'être antipathiques et leurs insupportables défauts les dispersent de nouveau. La distance moyenne qu'ils finissent par découvrir et à laquelle la vie en commun devient possible, c'est la politesse et les belles manières. En Angleterre on crie à celui qui ne se tient pas à cette distance : Keep your distance ! Par ce moyen le besoin de se réchauffer n'est, à la vérité, satisfait qu'à moitié, mais, en revanche, on ne ressent pas la blessure des piquants. Cependant celui qui possède assez de chaleur intérieure propre préfère rester en dehors de la société pour ne pas éprouver de désagréments, ni en causer.
Eh bien, ma femme était barrée... Parfaitement. Et elle a dit que j'étais impuissant.
Il expliqua au vieil homme qu'il n'avait voyagé avec lui que pour son amitié. L'amitié était une source naturelle et gratuite. Chez certaines personnes, elle était inépuisable.
Un jour on nous a mis dans la rue, maman et moi. Elle disait: c'est les créanciers. Moi, je ne savais pas ce que c'était, je croyais que c'étaient des bêtes. Aujourd'hui je le sais.
La liberté dont tu parles était liberté sur la grève. Là, mon oncle laissait à nos membres toute indépendance. La liberté actuelle est liberté sur l'océan. Pour que nous avancions, il nous est nécessaire d'être confinés sur le navire.
Je pense à ma mère quand j'avais dix ans, puis douze, puis quatorze. C'était toujours la même. Ses journées se suivaient, identiques, et pour moi, c'était comme si, toutes ces années, elle n'avait fait que marcher en sens inverse d'un tapis roulant. Son présent devait durer toujours. Et voilà qu'elle était morte.
Une manifestation soutenue par l'extrême droite, à laquelle participe un ministre de l'Intérieur, qui marche sur l'Assemblée nationale pour faire pression sur les députés en train d'examiner un texte de loi concernant la justice, c'est une image qui pour moi était assez glaçante et je ne souhaitais pas y participer.
En causant avec elle, Winston se rendit compte à quel point il était facile de présenter l'apparence de l'orthodoxie sans avoir la moindre notion de ce que signifiait l'orthodoxie.
Aussi tout peut reprendre, l'histoire recommencer à l'endroit précis où elle s'était défaite, je rembobine à la hâte et je retisse tout, mot après mot, corps contre corps.
Désormais, Paol est un ennemi du Reich, un indésirable. On lui a retiré ses papiers, ses lacets, sa ceinture. Sur la paillasse, il ne cesse de recomposer les derniers instants, son cerveau ayant tout enregistré, il voit enfin la scène, y traquant en vain quelque chose, un indice : les pas dans la cour, la sonnerie, son nom prononcé derrière la porte, les sbires qui se ruent, cette narcose vénéneuse filtrant de partout, avec lui au milieu, en accéléré entre les plans ralentis, c'était son coeur qui battait fort, il est ceinturé dans la Citroën, la portière claque, il traverse le bourg, croise une section de soldats allemands en colonne, et puis deux gars au seuil d'une ferme, un copain sur son vélo au croisement, un autre plus âgé qui guette par la fenêtre en angle du café d'Ys, tout le village sera au courant, la voiture descend jusqu'à l'Aulne pour franchir le pont, le bruit du moteur coupe en deux les champs et les futaies en attaquant une nouvelle côte, il a un mal de tête atroce, sa main est insensible comme du marbre, et le ruban d'asphalte par la lunette arrière est devenu sa vie débobinée tant les virages se répètent et s'évanouissent, il n'y a pas de héros, il doit oublier le réseau, ils vont si vite, un accident serait préférable à ce qui l'attend, et après le dernier croisement le panneau fléché « BREST » lui oppresse soudain la poitrine et l'affole…
Depuis trois mois il l'enveloppait dans l'irrésistible filet de sa tendresse. Il la séduisait, la captivait, la conquérait. Il s'était fait aimer par elle, comme il savait se faire aimer. Il avait cueilli sans peine son âme légère de poupée.
Le livre de Mademoiselle s'était enfin retrouvé sous un fauteuil où il avait été traîné, mâchonné, déchiré par un jeune doguin.
Quand elle dormait ainsi, sa tête appuyée contre un de mes bras, je me penchais sur elle, pour voir son visage entouré de flammes. C'était jouer avec le feu.
Alors il ressentit les parfums troublants dont elle s'était imbibée, son coeur chavira de nouveau à la mnémonique olfaction de cet appât sexuel et, pendant quelques instants, il s'abîma tant de luxueux attrait à la sueur féminine. Il crut s'évanouir.
Autour de la plus innocente table à thé nous entendons dire couramment que « la vie ne vaut pas d'être vécue ». Nous écoutons émettre cette opinion comme si on disait que la journée est belle. Personne ne songe que cela puisse avoir le moindre effet sur les hommes ou sur le monde. Et pourtant, si cette parole était réellement crue, le monde se trouverait renversé. Les meurtriers se verraient attribuer des médailles pour avoir sauvé des hommes de la vie ; les pompiers seraient dénoncés pour avoir arraché des hommes à la mort ; les poisons remplaceraient les remèdes ; les médecins seraient appelés auprès des personnes bien portantes et la Royal Humane Society serait exterminée comme une horde d'assassins. Cependant nous ne nous demandons jamais si le causeur pessimiste fortifie ou désorganise la société, parce que nous sommes convaincus que les théories sont sans importance.
Puis le désir devenait liquide. Une sève nous enivrait. C'était la vie, l'évidence de la vie. Elle sécrétait du plaisir. Le liquide remplissait nos mots, nos histoires, nos déclarations, nos passés et notre avenir.
Elle était immobile, le visage écrasé contre la grille, avec le même sourire écartelé et crispé.
Elle revint avec une sorte de casserole, ce n'était pas une vraie casserole car elle n'avait pas de queue, elle était ovale et elle avait deux anses et un couvercle. C'est le faitout, fit-elle.
La guerre était-elle une impulsion instinctive dont le commun des mortels était tout autant responsable que les politiciens et les soi-disant hommes d'Etat?
Les femmes ne participaient guère à la discussion. A l'époque, il était d'usage de complimenter une femme qui savait "merveilleusement écouter", réussir un gâteau ou créer une ambiance chaleureuse, mais pas parce qu'elle entretenait la conversation.
Son silence est le mien. Ses yeux, les miens. C''est comme si elle me connaissait depuis longtemps, comme si elle savait tout de mon enfance, veillait sur moi, me devinant du plus près, bien que je la voie pour la première fois. Je sentis que c'était elle ma femme. Son teint pâle, ses yeux. Comme ils sont grands, ronds et noirs ! Ce sont mes yeux, mon âme.
J'ai été beaucoup aimée, vous le savez ; j'ai souvent aimé moi-même. J'étais fort belle ; je puis le dire aujourd'hui qu'il n'en reste rien. L'amour était pour moi la vie de l'âme, comme l'air est la vie du corps. J'eusse préféré mourir plutôt que d'exister sans tendresse, sans une pensée toujours attachée à moi. Les femmes souvent prétendent n'aimer qu'une fois de toute la puissance du coeur ; il m'est souvent arrivé de chérir si violemment que je croyais impossible la fin de mes transports. Ils s'éteignaient pourtant toujours d'une façon naturelle, comme un feu où le bois manque.
Elle venait juste d'avoir treize ans et pensait que le sarcasme était le comble de la distinction.
La Sorcière (1996) de Marie NDiaye
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Des milliards de tapis de cheveux (1999) de Andreas Eschbach
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Parerga et Paralipomena (1851) de Arthur Schopenhauer
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Les Grandes Familles (1948-1951) de Maurice Druon
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La cavale du géomètre (1998) de Arto Paasilinna
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La Misère (1882) de Louise Michel
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A quatre voix de Rabindranath Tagore
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L'éternel fiancé (2021) de Agnès Desarthe
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Audrey Pulvar samedi 22 mai 2021 sur franceinfo de Audrey Pulvar
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1984 (1949) de George Orwell
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Champsecret (2005)
de Gilles Leroy
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La part du fils (2019) de Jean-Luc Coatalem
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Bel ami de Guy de Maupassant
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Le Neveu de Rameau (1762) de Denis Diderot
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Le Diable au corps (1923) de Raymond Radiguet
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Pierrot mon ami (1942) de Raymond Queneau
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Hérétiques (1912) de Gilbert Keith Chesterton
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Nos baisers sont des adieux (2010) de Nina Bouraoui
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L'Etranger (1942) de Albert Camus
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Premier amour (1946) de Samuel Beckett
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Au carrefour des étoiles (1963) de Clifford Donald Simak
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Une histoire d'amour et de ténèbres , 2002 de Amos Oz
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Ma vie de Marc Chagall
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Oeuvres posthumes, Confession d'une femme de Guy de Maupassant
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Le Garçon en pyjama rayé (2006) de John Boyne
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