Citation fin d
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Une Sélection de 450 citations et proverbes sur le thème fin d.
450 citations
J'ai toujours aimé les fictions de fin du monde, j'en ai lu énormément quand j'avais 20, 30 ans. A mesure que je prenais conscience du réchauffement climatique, d'Ebola (...) ou du virus H1N1, je n'ai pu m'empêcher de penser que nous vivions dans un monde où l'apocalypse était possible.
Quand germent les superstitions et qu'on commence à les confondre avec la vérité vraie, c'est le début de la fin pour la civilisation. Nous ne pouvons nous permettre de penser en termes de chance ou de malchance.
Surtout, elle ne pourra jamais dire merci, c'est là toute l'histoire.C'est techniquement impossible; merci, ce mot radieux chuterait dans le vide. Elle ne pourra jamais manifester une quelconque forme de reconnaissance envers le donneur et sa famille, voire effectuer un contre-don ad hoc afin de se délier de sa dette infinie, et l'idée qu'elle soit piégée à jamais la traverse.
Les campagnes, plus tard, se dépeuplèrent aussi, et non seulement de leurs charmants et redoutables phantasmes, mais enfin de leurs hommes crédules et songeurs. Le paysan devint «agriculteur».
C'est seulement par hasard qu'un écrivain gagne de l'argent. bien que les bons livres fassent toujours de l'argent en fin de compte.
On ne peut donc jamais former qu'un noeud fatal.
Il n'est donc que trop vrai que tout choix est égal.
A tout âge, en tout lieu, l'amour n'est qu'en idée;
Enfin c'en est donc fait, ma perte est décidée:
Je n'ai donc plus ce coeur que j'avais enflammé.Le péché, nous sommes tous dedans, les uns pour en jouir, les autres pour en souffrir, mais à la fin du compte c'est le même pain que nous rompons au bord de la fontaine, en retenant notre salive, le même dégoût.
Un gros matou roux qu'ils avaient d'abord appelé Leroux, puis Gaston, puis Chéri-Bibi et enfin, après une ultime aphérèse, Ribibi.
Non, nous ne resterons pas dans l'ignorance au sujet des morts. L'histoire de la photographie a commencé par l'inerte, quand le soleil devait achever la course dans le ciel au-dessus de la propriété de Nicéphore Niépce avant que s'impriment enfin sur une plaque de métal l'étrange image de murs éclairés de tous les côtés à la fois et la silhouette noire d'un arbre fruitier figé dans la lumière.
C'étaient des cheveux blonds, d'un blond cendré, d'un blond de poudre, et il y en avait, et ils étaient fin, un brouillard d'or autour de la tête.
Quand on a ce minimum de philosophie qui est de savoir que la vie a un cours et une fin, on peut envisager la peur de la vieillesse. Moi, je vais avoir 84 ans. La seule crainte, si l'on est en bonne santé, est celle de la faiblesse intellectuelle.
Oui, la lutte contre l'apartheid est terminée. Il y a un nouveau combat à mener : il faut transformer l'Afrique du Sud en pays démocratique. C'est un sacré défi pour nous qui avons changé très vite, en quinze ans. Pour cela, nous devons démanteler nos vieilles structures héritées du temps de l'apartheid, lutter contre la corruption qui se développe dans notre pays et, enfin, combattre l'idée que la démocratie est synonyme de consommation.
Au fil des ans, votre âge, votre vie évoluent, vous devenez un meilleur écrivain. Puis, à partir de 70 ou 80 ans, vous êtes fatigué, voire épuisé. Vos facultés mentales déclinent. Enfin, et c'est le plus important : votre mémoire s'érode, elle rouille et vous perdez le lien direct avec elle. Ces trois phénomènes combinés font du grand âge un moment où l'écrivain devient généralement mauvais.
Vers la fin d'un discours extrêmement important - le grand homme d'état trébuchant - sur une belle phrase creuse - tombe dedans - et désemparé la bouche grande ouverte - montre les dents - et met à vif le nerf de la guerre - la délicate question d'argent.
Une pluie mêlée de flocons de neige tombait sur la terre étrangère. La piste de béton, les bâtiments et les gardes de l'aérodrome étaient trempés. La neige fondue baignait la plaine et les collines à l'entour, faisant luire l'asphalte noir de la chaussée. En toute autre saison cette pluie monotone eût semblé à quiconque une triste coïncidence. Mais le général n'était guère surpris. Il venait en Albanie afin d'assurer le rapatriement des restes de ses compatriotes tombés à tous les coins du pays pendant la dernière guerre mondiale. Les négociations avaient été entamées dès le printemps et les contrats définitifs signés seulement à la fin du mois d'août, quand, justement, les premières journées grises font leur apparition. On était maintenant en automne. C'était la saison des pluies, le général le savait. Avant son départ, il s'était renseigné sur le climat du pays. Cette période de l'année y était humide et pluvieuse. Mais le livre qu'il avait lu sur l'Albanie lui aurait-il appris que l'automne y était sec et ensoleillé, cette pluie ne lui aurait pas, pour autant, paru insolite. Au contraire. Il avait en effet toujours pensé que sa mission ne pouvait être menée à bien que par mauvais temps.
J'ai compris que je vais mourir toute ma vie, comme tout le monde, je mourrai quand j'apprendrai la mort des autres, quand je verrai au journal ces corps torturés, ces enfants qu'on achève, et mon cœur nucléaire n'est plus qu'une boule de paille, mes oncles et mon père sont en verre, mes sœurs et ma mère en papier froissé ou en plastique, oui, des flaques d'eau dans une fine membrane de plastique, un jour ça éclatera, et il ne restera que ce que je vois et que ma mémoire imprime à cet instant-là, l'image de la fin d'un mini-monde, trois mouches mortes, un mur qui part en lambeaux et une toile d'araignée au coin d'un plafond.
Désormais, Paol est un ennemi du Reich, un indésirable. On lui a retiré ses papiers, ses lacets, sa ceinture. Sur la paillasse, il ne cesse de recomposer les derniers instants, son cerveau ayant tout enregistré, il voit enfin la scène, y traquant en vain quelque chose, un indice : les pas dans la cour, la sonnerie, son nom prononcé derrière la porte, les sbires qui se ruent, cette narcose vénéneuse filtrant de partout, avec lui au milieu, en accéléré entre les plans ralentis, c'était son coeur qui battait fort, il est ceinturé dans la Citroën, la portière claque, il traverse le bourg, croise une section de soldats allemands en colonne, et puis deux gars au seuil d'une ferme, un copain sur son vélo au croisement, un autre plus âgé qui guette par la fenêtre en angle du café d'Ys, tout le village sera au courant, la voiture descend jusqu'à l'Aulne pour franchir le pont, le bruit du moteur coupe en deux les champs et les futaies en attaquant une nouvelle côte, il a un mal de tête atroce, sa main est insensible comme du marbre, et le ruban d'asphalte par la lunette arrière est devenu sa vie débobinée tant les virages se répètent et s'évanouissent, il n'y a pas de héros, il doit oublier le réseau, ils vont si vite, un accident serait préférable à ce qui l'attend, et après le dernier croisement le panneau fléché « BREST » lui oppresse soudain la poitrine et l'affole…
Quand donc un fort peuple d'hommes libres dira-t-ilm, en regardant en face le soleil : «Eclaire enfin, non pas l'oisiveté et les guerres des tyrans, mais la sainte équité du travail» ?
Désirer vivre quand on sait sa fin prochaine. Se flétrir d'être aimé quand aimer est si rude. Garder la foi jusqu'à la fin, l'ultime minute. Savoir que nous sommes tous des enchantements.
Le souvenir... Le souvenir de ceux que nous avons aimés et qui ne sont plus parmi nous, le souvenir de la beauté que nous a léguée le passé, le souvenir de tous ceux qui nous ont permis d’être ce que nous sommes... Un monde sans souvenirs serait la platitude et l’ennui mêmes ? ne serait-ce que parce qu’il n’y aurait plus rien à combattre et à incliner. Voyez quelle nostalgie éveille au cœur des foules tout ce qui évoque les coutumes ancestrales, les langages du terroir, les rites de la communauté, les habitudes de l’enfance, les traditions de la patrie, grande ou petite, de la région, de la province, de la vallée, du fleuve, de la forêt, de l’île ? tout ce qui tranche enfin sur la morne grisaille de ce que l’un des nôtres ? Jean Cocteau ? appelait si joliment « l’espéranto visuel ». Renoncer à ses traditions, c’est accepter de devenir dans le temps ce que sont dans l’espace les personnes déplacées, c’est tomber dans la condition désastreuse de réfugié de l’histoire. « Car, nous dit un écrivain qu’admirait Roger Caillois ? Antoine de Saint-Exupéry ?, les rites sont dans le temps ce que la demeure est dans l’espace (...). Et je ne connais rien au monde qui ne soit d’abord cérémonial. Car tu n’as rien à attendre d’une cathédrale sans architecte, d’une année sans fêtes (...) ni d’une patrie sans coutumes. »
Il faut que je dise comment nous attendons des années pour qu'enfin il se passe quelque chose, qu'enfin la roue tourne, qu'enfin nous soyons boutés hors de la torpeur du quotidien et soudain, au détour d'un regard, dans la chimère d'une journée semblable à une autre, c'est là, maintenant, ici, ce que nous espérons depuis toujours : une autre vie à portée de main. Mais, bien souvent, à force de remplir nos vies, de jouer à être Dieu, de faire les cons, ce moment-là nous échappe et nous continuons sans nous douter une seconde que nous avons laissé, là, maintenant, ici, la chance de notre vie, l'homme de notre vie, la femme de notre vie.
Au fond, qu'aimerais-je mieux ? ou passer la fin de mes jours dans la solitude raffinée, égoïste et pensive de Sieyès, ou vieillir et mourir dans la prostitution banale de La Fayette ?
Pour Houellebecq, Michel Onfray, et d'autres, c'est la fin programmée de la civilisation judéo-chrétienne. Je pense que les valeurs de cette civilisation ne sont pas sa faiblesse, son talon d'Achille, mais sa force. Un exemple concret : Arnaud Beltrame. On a dit qu'il s'était sacrifié. C'est tout l'inverse. C'est une véritable mission, une mission de vie. Il a opposé au terrorisme un vrai projet, un projet de spiritualité.
On cherche maintenant à gommer le temps qui précède la mort. On voudrait pour cela soustraire les vieux vivants que nous sommes, de peur qu'ils n'encombrent le regard de ceux qui veulent oublier que toute destinée a une fin.
Dès qu'on descend du plan métaphysique, tout devient en fin de compte assez moche.
Interview de Deon Meyer, AFP, 19 avril 2020 de Deon Meyer
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En un monde parfait (2010) de Laura Kasischke
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Réparer les vivants (2013) de Maylis de Kerangal
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Variations sur les «Bucoliques» de Paul Valéry
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Les Vertes Collines d'Afrique de Ernest Hemingway
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La Gouvernante (1747), I, 5 de Pierre-Claude Nivelle de La Chaussée
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La Joie (1928) de Georges Bernanos
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La Vie mode d'emploi (1978) de Georges Perec
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À son image de Jérôme Ferrari
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Le Petit Chose (1868) de Alphonse Daudet
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Entretien au Monde, par Josyane Savigneau le 11 mars 2011 de Gisèle Halimi
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Interview de Johnny Clegg au « Nouvel Observateur », avril 2013. de Johnny Clegg
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« Entretien », Philip Roth (propos recueillis par Nathalie Crom), Télérama, nº 3017, semaine du 10 au 16 novembre 2007, p. 22 de Philip Roth
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Paroles (1946), Discours sur la Paix de Jacques Prévert
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Le Général de l'armée morte (1963) de Ismaïl Kadaré
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Un parfum d'herbe coupée (2013) de Nicolas Delesalle
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La part du fils (2019) de Jean-Luc Coatalem
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Odes Barbares (1873-1889), La mère de Giosuè Carducci
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Muse (2011) de Joseph O'Connor
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Réponse au discours de réception de Marguerite Yourcenar, Le 22 janvier 1981
de Jean d'Ormesson
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La Noce d'Anna (2005) de Nathacha Appanah
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Mes Poisons (1926) de Charles-Augustin Sainte-Beuve
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Interview accordée à Pascal Louvrier pour Causeur et publiée le 15 mai 2018 de Sonia Mabrouk
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La grand-mère de Jade (2009) de Frédérique Deghelt
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Les Réveillés de la vie (1956) de Zoé Oldenbourg
Références de Zoé Oldenbourg - Biographie de Zoé Oldenbourg
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