Citation m etaient
Découvrez une citation m etaient - un dicton, une parole, un bon mot, un proverbe, une citation ou phrase m etaient issus de livres, discours ou entretiens.
Une Sélection de 50 citations et proverbes sur le thème m etaient.
50 citations
Il soupira en songeant que des pays entiers étaient sur le point de s'écrouler, les quatre cavaliers de l'Apocalypse avaient pour nom finance, politique, religion et épuisement des ressources, et ils cravachaient ferme - mais la fourmilière continuait de danser sur le volcan et de se passionner pour des choses aussi insignifiantes que le football.
Mes frères en esprit, écrivains de France […]. Que votre voix s’élève ! Il faut que vous aidiez ceux qui disent les choses telles qu’elles sont, non pas telles qu’on voudrait qu’elles fussent. Et plus tard, lorsqu’on aura nettoyé les suburres coloniales, je vous peindrai quelques-uns de ces types que j’ai déjà croqués, mais que je conserve, un temps encore, en mes cahiers. Je vous dirai qu’en certaines régions, de malheureux nègres ont été obligés de vendre leurs femmes à un prix variant de vingt-cinq à soixante-quinze francs pièce pour payer leur impôt de capitation. Je vous dirai… Mais, alors, je parlerai en mon nom et non pas au nom d’un autre ; ce seront mes idées que j’exposerai et non pas celles d’un autre. Et, d’avance, des Européens que je viserai, je les sais si lâches que je suis sûr que pas un n’osera me donner le plus léger démenti. Car, la large vie coloniale, si l’on pouvait savoir de quelle quotidienne bassesse elle est faite, on en parlerait moins, on n’en parlerait plus. Elle avilit peu à peu. Rares sont, même parmi les fonctionnaires, les coloniaux qui cultivent leur esprit. Ils n’ont pas la force de résister à l’ambiance. On s’habitue à l’alcool. Avant la guerre, nombreux étaient les Européens capables d’assécher à eux seuls plus de quinze litres de pernod, en l’espace de trente jours. Depuis, hélas ! j’en ai connu un qui a battu tous les records. Quatre-vingts bouteilles de whisky de traite, voilà ce qu’il a pu boire en un mois.
Au drugstore, ces hommes se plantaient toute la journée devant les présentoirs des magazines, ils regardaient des pages et des pages de femmes qu'ils ne rencontreraient jamais, qu'ils ne toucheraient jamais, dont ils ne connaîtraient jamais ni le nom ni la voix : des femmes aplaties, unidimensionnelles, qui tripotaient leurs mamelons, en regardant dans le vide. Dans le néant qui se trouvait devant elles. Étalées, ces femmes n'étaient que des angles et des lignes, de la lumière sur de l'ombre et, quand je les regardais, je me souvenais toujours d'avoir lu au lycée, dans notre livre de sociologie, un texte sur une tribu primitive perdue, dont les membres ne voulaient pas laisser l'homme blanc les photographier, parce qu'ils pensaient que les caméras leur volaient leur âme.
Les tragédies de l'abbé Abeille étaient données sous le nom du comédien la Thuillerie.
Sans partager intégralement les phobies de sa fille et de son gendre, elle était tout de même d'accord avec eux pour reconnaître que nous étions une espèce en voie d'extinction. Nous avions peur et nos peurs étaient aussi multiples et insidieuses que les menaces elles-mêmes. Nous avions peur des nouvelles technologies, du réchauffement climatique, de l'électrosmog, des parabènes, des sulfates, du contrôle numérique, de la salade en sachet, de la concentration de mercure dans les océans, du gluten, des sels d'aluminium, de la pollution des nappes phréatiques, du glyphosate, de la déforestation, des produits laitiers, de la grippe aviaire, du diesel, des pesticides, du sucre raffiné, des perturbateurs endocriniens, des arbovirus, des compteurs Linky, et j'en passe. Quant à moi, sans bien comprendre encore qui voulait nous faire la peau, je savais que son nom était légion et que nous étions contaminés. J'endossais des hantises qui n'étaient pas les miennes mais qui frayaient sans peine avec mes propres terreurs enfantines. Sans Arcady, nous serions morts à plus ou moins brève échéance, parce que l'angoisse excédait notre capacité à l'éprouver. Il nous a offert une miraculeuse alternative à la maladie, à la folie, au suicide. Il nous a mis à l'abri. Il nous a dit : « N'ayez pas peur. »
En outre, le facteur décisif qui me permit de m'épanouir dans cet institut fut que l'étude et la lecture n'étaient pas pour moi un pensum. Au contraire, enfermé comme je l'avais été jusqu'ici dans la Bible et les homélies galloises, il me semblait qu'à chaque page tournée s'ouvrait sous mes yeux une nouvelle porte. Je lisais tout....
Les tours de Notre-Dame étaient l'H de son nom.
Les visiteurs étrangers avaient surnommé notre ville "la cité des oiseaux". un nom qui lui allait bien. le soir, juste avant la nuit, les oiseaux s'envolaient parfois tous ensemble, formant un nuage qui cachait la lune. jamais personne n'en avait vue autant. mais en hiver, le temps devenait mauvais. il faisait si froid le matin qu'on avait du mal à casser la glace des cuvettes pour se laver. et ces matins-là, on voyait quelque chose de triste: des montagnes de plumes là où les oiseaux gelés étaient tombés. vous pouvez me croire; c'était le travail de mon père de balayer la rue. il faisait des tas avec les corps et y mettait le feu. mais parfois il en ramenait quelques-uns à la maison. Maman, nous tous, on les soignait jusqu'à ce qu'ils soient assez forts pour s'envoler. et c'est ce qui arrivait, ils nous quittaient juste au moment où on les aimait le plus.tout comme les enfants, vous comprenez ? et quand l'hiver revenait et qu'on revoyait les oiseaux gelés, notre coeur nous disait qu'il y avait sans doute un que nous avions sauvé un an plus tôt.
Ils lui étaient reconnaissants d'une bonté dont ils ne devinaient pas qu'elle prenait ses racines dans l'opium. On lui prêtait la patience des bouddhistes: c'était celle des intoxiqués.
On sait que l’embryon humain passe dans le sein de la mère par toutes les phases de l’évolution du règne animal. L’homme, à sa naissance, reçoit du monde extérieur les mêmes impressions qu’un petit chien. Son enfance résume les étapes de l’histoire humaine : à deux ans, il a les sens et l’intelligence d’un Papou ; à quatre ans, d’un ancien Germain. À six ans, il voit le monde par les yeux de Socrate, à huit ans par ceux de Voltaire. C’est à huit ans qu’il prend conscience du violet, la couleur que le XVIIIè siècle a découverte. Car avant cette date les violettes étaient bleues et la pourpre rouge. Et nos physiciens montrent aujourd’hui dans le spectre solaire des couleurs qui ont déjà un nom, mais dont la connaissance est réservée aux générations à venir. Le petit enfant et le Papou tue ses ennemis et les mange : il n’est pas un criminel. Mais un homme moderne qui tue son voisin et le mange ne peut être qu’un criminel ou un dégénéré. Le Papou tatoue sa peau, sa pirogue, sa pagaie, tout ce qui lui tombe sous la main. Il n’est pas un criminel.
Il ne faut pas avoir honte de se souvenir qu'on a été un « crevard », un squelette, qu'on a couru dans tous les sens et qu'on a fouillé dans les fosses à ordures [...]. Les prisonniers étaient des ennemis imaginaires et inventés avec lesquels le gouvernement réglait ses comptes comme avec de véritables ennemis qu'il fusillait, tuait et faisait mourir de faim.
Il ne faut pas avoir honte de se souvenir qu'on a été un « crevard », un squelette, qu'on a couru dans tous les sens et qu'on a fouillé dans les fosses à ordures [...]. Les prisonniers étaient des ennemis imaginaires et inventés avec lesquels le gouvernement réglait ses comptes comme avec de véritables ennemis qu'il fusillait, tuait et faisait mourir de faim. La faux mortelle de Staline fauchait tout le monde sans distinction, en nivelant selon des répartitions, des listes et un plan à réaliser. Il y avait le même pourcentage de vauriens et de lâches parmi les hommes qui ont péri au camp qu'au sein des gens en liberté. Tous étaient des gens pris au hasard parmi les indifférents, les lâches, les bourgeois et même les bourreaux. Et ils sont devenus des victimes par hasard.
Je devais être inconcevablement maigre. Et les yeux étaient en train de rentrer dans la tête. De quoi avais-je l’air ? C’était le diable aussi d’être forcé de se laisser défigurer vivant, uniquement par la faim !
Franco n'a jamais été fasciste... Sa philosophie fut celle de la Castille... où le rire et l'amour étaient proscrits au nom de l'honneur.
Elle savait que les sentiments étaient souvent plus destructeurs et dangereux qu'une balle d'un 9 mm ou que la lame tranchante d'un sabre.
Il n'y avait rien, au Vietnam : pas d'électricité, pas d'eau potable, ni de savon, de dentifrice, de chaussures pour les gens, pas de frigidaire, pas d'ustensiles de cuisine, rien. Ils vivaient dans le dénuement et la crasse. Ils ne s'en rendaient pas compte : ils n'avaient rien pour comparer. Ça avait toujours été ainsi. Les journaux les encourageaient : ils étaient les meilleurs, tout prospérait, le pays perçait, leur progrès effrayait. C'était fabuleux ! C'était la gloire !
Paul Rivers leva les yeux. Très lentement. Impossible de mettre un nom sur le visage, les seins, par contre, ne lui étaient pas inconnus.
L’Amérique, à la différence de la Russie, jouissait d’un régime qu’on appelait démocratique. Afin de pouvoir gouverner et avoir les mains libres pour organiser toutes sortes de combines lucratives, les dirigeants devaient d’abord se faire élire. Il existait deux groupes rivaux de corrupteurs, connus sous le nom de « partis politiques ». Celui des deux qui achetaient le plus de voix accédait au pouvoir.
Inhumation: Trop souvent précipitée: raconter des histoires de cadavres qui s'étaient dévoré le bras pour apaiser leur faim.
Bref, les gens du monde s'étaient désengoués de M. de Charlus, non pas pour avoir trop pénétré mais sans avoir pénétré jamais sa rare valeur intellectuelle.
Sauf durant les seize premières années de sa vie, où la religiosité, dans un milieu chrétien, était inévitable, M. l'abbé de Pradts n'avait jamais cru en Dieu. Son esprit n'avait pas besoin d'un Dieu ; son coeur n'avait pas besoin d'un Dieu. Le surnaturel était un monde qui lui était aussi fermé que celui des sciences, par exemple, ou celui de l'économie politique : le naturel le comblait largement. Selon lui, les hommes avaient inventé Dieu, parce que la grande majorité en avait besoin, de tête ou de coeur ; ce besoin était, selon lui, une des caractéristiques les plus communes de la faiblesse humaine. Ensuite ils avaient travaillé sans répit tant pour donner un sens à cette invention, que pour lui donner du prestige, afin de n'avoir pas honte d'elle, qui avouait si cruellement leur débilité. Comme ils étaient capables, toujours, du meilleur et du pire, ils avaient construit sur cette idée de Dieu, chacun dans son pays et dans son époque, un système plein de beautés et d'absurdités, en partie admirable, en partie risible, en partie odieux, duquel ils tiraient toutes sortes d'actes allant eux aussi de l'admirable à l'odieux, en passant par le risible. De ces édifices construits sur des nuées, le plus important était sans doute le catholicisme. Telles étaient les vues de M. l'abbé de Pradts, qui ne prétendaient ni à l'originalité ni à la profondeur.
Je connais ton honnêteté mais je connais aussi mes classiques. Depuis Adam se laissant enlever une côte et Napoléon attendant Grouchy, toutes les grandes affaires qui ont foiré étaient basées sur la confiance.
Abraham ou les paysans d'autrefois sont morts vieux et comblés par la vie parce qu'ils étaient installés dans le cycle organique de la vie, parce que celle-ci leur avait apporté au déclin de leurs jours tout le sens qu'elle pouvait leur offrir et parce qu'il ne subsistait aucune énigme qu'ils auraient encore voulu résoudre. Ils pouvaient donc se dire satisfaits de la vie.
Adam et Eve étaient soviétiques: ils étaient nus, le fruit qu'ils mangeaient était défendu et, néanmoins, ils s'imaginaient être au Paradis.
Les premières chansons que j'ai chantées à l'église étaient "Jesus Be a Fence Around Me" et "I Am Sealed " . J'avais environ 8 ou 9 ans. Mon père m'a demandé de chanter ce jour-là. Je ne voulais pas chanter devant un public. Mais grâce à Dieu il a perçu mon potentiel et il a continué à m'encourager.

Bernard Minier
Références de Bernard Minier - Biographie de Bernard Minier
Plus sur cette citation >> Citation de Bernard Minier (n° 160644) - Ajouter à mon carnet de citations
Notez cette citation :






René Maran
Références de René Maran - Biographie de René Maran
Plus sur cette citation >> Citation de René Maran (n° 165817) - Ajouter à mon carnet de citations
Notez cette citation :






Laura Kasischke
Références de Laura Kasischke - Biographie de Laura Kasischke
Plus sur cette citation >> Citation de Laura Kasischke (n° 163872) - Ajouter à mon carnet de citations
Notez cette citation :






Jean le Rond d'Alembert
Références de Jean le Rond d'Alembert - Biographie de Jean le Rond d'Alembert
Plus sur cette citation >> Citation de Jean le Rond d'Alembert (n° 35652) - Ajouter à mon carnet de citations
Notez cette citation :






Emmanuelle Bayamack-Tam
Références de Emmanuelle Bayamack-Tam - Biographie de Emmanuelle Bayamack-Tam
Plus sur cette citation >> Citation de Emmanuelle Bayamack-Tam (n° 161194) - Ajouter à mon carnet de citations
Notez cette citation :






W. G. Sebald
Références de W. G. Sebald - Biographie de W. G. Sebald
Plus sur cette citation >> Citation de W. G. Sebald (n° 164014) - Ajouter à mon carnet de citations
Notez cette citation :






Auguste Vacquerie
Références de Auguste Vacquerie - Biographie de Auguste Vacquerie
Plus sur cette citation >> Citation de Auguste Vacquerie (n° 117230) - Ajouter à mon carnet de citations
Notez cette citation :






Truman Capote
Références de Truman Capote - Biographie de Truman Capote
Plus sur cette citation >> Citation de Truman Capote (n° 161854) - Ajouter à mon carnet de citations
Notez cette citation :






André Malraux
Références de André Malraux - Biographie de André Malraux
Plus sur cette citation >> Citation de André Malraux (n° 69178) - Ajouter à mon carnet de citations
Notez cette citation :






Adolf Loos
Références de Adolf Loos - Biographie de Adolf Loos
Plus sur cette citation >> Citation de Adolf Loos (n° 167247) - Ajouter à mon carnet de citations
Notez cette citation :






Varlam Chalamov
Références de Varlam Chalamov - Biographie de Varlam Chalamov
Plus sur cette citation >> Citation de Varlam Chalamov (n° 162264) - Ajouter à mon carnet de citations
Notez cette citation :






Varlam Chalamov
Références de Varlam Chalamov - Biographie de Varlam Chalamov
Plus sur cette citation >> Citation de Varlam Chalamov (n° 162262) - Ajouter à mon carnet de citations
Notez cette citation :






Knut Hamsun
Références de Knut Hamsun - Biographie de Knut Hamsun
Plus sur cette citation >> Citation de Knut Hamsun (n° 169870) - Ajouter à mon carnet de citations
Notez cette citation :






Michel del Castillo
Références de Michel del Castillo - Biographie de Michel del Castillo
Plus sur cette citation >> Citation de Michel del Castillo (n° 51016) - Ajouter à mon carnet de citations
Notez cette citation :






Guillaume Musso
Références de Guillaume Musso - Biographie de Guillaume Musso
Plus sur cette citation >> Citation de Guillaume Musso (n° 112554) - Ajouter à mon carnet de citations
Notez cette citation :






Line Papin
Références de Line Papin - Biographie de Line Papin
Plus sur cette citation >> Citation de Line Papin (n° 162815) - Ajouter à mon carnet de citations
Notez cette citation :






Philip Kindred Dick
Références de Philip Kindred Dick - Biographie de Philip Kindred Dick
Plus sur cette citation >> Citation de Philip Kindred Dick (n° 146800) - Ajouter à mon carnet de citations
Notez cette citation :






Upton Sinclair
Références de Upton Sinclair - Biographie de Upton Sinclair
Plus sur cette citation >> Citation de Upton Sinclair (n° 170400) - Ajouter à mon carnet de citations
Notez cette citation :






Gustave Flaubert
Références de Gustave Flaubert - Biographie de Gustave Flaubert
Plus sur cette citation >> Citation de Gustave Flaubert (n° 105112) - Ajouter à mon carnet de citations
Notez cette citation :






Marcel Proust
Références de Marcel Proust - Biographie de Marcel Proust
Plus sur cette citation >> Citation de Marcel Proust (n° 74301) - Ajouter à mon carnet de citations
Notez cette citation :






Henry de Montherlant
Références de Henry de Montherlant - Biographie de Henry de Montherlant
Plus sur cette citation >> Citation de Henry de Montherlant (n° 162006) - Ajouter à mon carnet de citations
Notez cette citation :






Michel Audiard
Références de Michel Audiard - Biographie de Michel Audiard
Plus sur cette citation >> Citation de Michel Audiard (n° 88569) - Ajouter à mon carnet de citations
Notez cette citation :






Max Weber
Références de Max Weber - Biographie de Max Weber
Plus sur cette citation >> Citation de Max Weber (n° 169785) - Ajouter à mon carnet de citations
Notez cette citation :






Arthur Koestler
Références de Arthur Koestler - Biographie de Arthur Koestler
Plus sur cette citation >> Citation de Arthur Koestler (n° 7843) - Ajouter à mon carnet de citations
Notez cette citation :






Aretha Franklin
Références de Aretha Franklin - Biographie de Aretha Franklin
Plus sur cette citation >> Citation de Aretha Franklin (n° 155642) - Ajouter à mon carnet de citations
Notez cette citation :





Votre commentaire sur ces citations
Contribuer
Thèmes populaires +
Autres belles citations et proverbes sur m etaient
Toutes les citations sur m etaient Citation sur m Citations courtes m
Etendez votre recherche avec le dictionnaire des définitions
Liens