Citation mon enfance
Découvrez une citation mon enfance - un dicton, une parole, un bon mot, un proverbe, une citation ou phrase mon enfance issus de livres, discours ou entretiens.
Une Sélection de 90 citations et proverbes sur le thème mon enfance.
90 citations
O choses de mon enfance, quelle impression vous m'avez laissée!
Ah! ma pauvre nourrice, vous qui avez eu tant de soin de mon enfance, qui m'avez mieux aimé que vos propres enfants, vous avec qui j'ai passé vingt-cinq années les plus douces de ma vie.
J'ai grandi dans le nord de la Californie, mais mes grands-parents maternels étaient de La Nouvelle-Orléans et parlaient français. Ainsi, j'entendais le son de cette langue autour de moi durant mon enfance. Et une partie de mes influences viennent de la littérature française.
Dans ma pipe je brûlerai mes souvenirs d'enfance,
Mes rêves inachevés, mes restes d'espérance.
Et je ne garderai pour habiller mon âme
Que l'idée d'un rosier et qu'un prénom de femme.
Puis je regarderai le haut de ma colline
Qui danse, qui se devine, qui finit par sombrer.
Et dans l'odeur des fleurs qui bientôt s'éteindra,
Je sais que j'aurai peur une dernière fois.Dans mon enfance, l'excès ne m'a pas été désigné comme un défaut-et sans doute était-ce une erreur- mais depuis j'arpente la littérature comme un champ dans lequel mes pas laissent l'herbe ployée un instant derrière moi, juste le temps de voir le chemin parcouru, et l'immensité encore inconnue.
Pour satisfaire le goût dominant que j'avais dès mon enfance d'instruire et de documenter quelqu'un.
O mes Muses, c'est vous; vous mon premier amour,
Vous qui m'avez aimé dès que j'ai vu le jour!
Leurs bras, à mon berceau dérobant mon enfance,
Me portaient sous la grotte où Virgile eut naissance.L'âge de mon père, c'était vingt-cinq ans de plus que moi, et ça n'a jamais changé. L'âge d'Augustine, c'était le mien, parce que ma mère, c'était moi, et je pensais, dans mon enfance, que nous étions nés le même jour.
Son silence est le mien. Ses yeux, les miens. C''est comme si elle me connaissait depuis longtemps, comme si elle savait tout de mon enfance, veillait sur moi, me devinant du plus près, bien que je la voie pour la première fois. Je sentis que c'était elle ma femme. Son teint pâle, ses yeux. Comme ils sont grands, ronds et noirs ! Ce sont mes yeux, mon âme.
J’ai passé mon enfance à croire passionnément tout ce qu’il me disait, et le reste de ma vie à comprendre que rien de tout cela n’était vrai. Il m’avait beaucoup menti. Martyrisé aussi. Alors j’ai laissé sa vie derrière la mienne.
Les enfants portent mon enfance. Je les aime pour cela. Pour ce qu'ils font réapparaître: les cris dans les vagues, la sieste sur la plage, les yeux vers le ciel, cette grande solitude.
Dans tous les cas, la belle chaleur qui régnait sur mon enfance m'a privé de tout ressentiment. Je vivais dans la gêne, mais aussi dans une sorte de jouissance. Je me sentais des forces infinies: il fallait seulement leur trouver un point d'application. Ce n'était pas la pauvreté qui faisait obstacle à ces forces: en Afrique, la mer et le soleil ne coûtent rien. L'obstacle était plutôt dans les préjugés et la bêtise. J'avais là toutes les occasions de développer une castillanerie qui m'a fait bien du tort, que raille avec raison mon ami et mon maître Jean Grenier, et que j'ai essayé en vain de corriger, jusqu'au moment où j'ai compris qu'il y avait une fatalité des natures. Il valait mieux alors accepter son propre orgueil et tâcher de le faire servir plutôt que de se donner, comme dit Chamfort, des principes plus fort que son caractère. Mais, après m'être interrogé, je puis témoigner que, parmi mes nombreuses faiblesses, n'a jamais figuré le défaut le plus répandu parmi nous, je veux dire l'envie, véritable cancer des sociétés et des doctrines.
J'écris parce que j'ai dès mon enfance éprouvé le besoin de m'exprimer et que je ressens un malaise quand je ne le fais pas.
Je sentais la caresse légère de ses doigts sur mon cou comme une brûlure, et, à un coup de roulis brusque, son pied se posa sur le mien, et elle me ceintura de ses bras tièdes, en riant d’un rire un peu précipité ; j’étais hors d’état de rien dire, mais je pressai ce pied nu, tout glacé sur les planches humides, son bras s’attarda une seconde autour de moi, et je sentis l’odeur d’enfance et de forêt de ses cheveux. En cet instant, je ne la désirais même plus, je ne sentais plus rien que le vent fortifiant qui nous giflait de claquements d’ailes rudes, et qu’une tendresse ouvrant ses mille bras dans une nuit confiantes, sûre de les refermer sur leur mesure même de douce chaleur.
Les photos conservées de mon enfance le prouvent : nous formions une famille heureuse. Plus tard, mais très vite, le destin s'est ingénié à brouiller des pistes qui semblaient si bien tracées, au point de ne rien laisser de cette joie de vivre.
« Raisonnable »… Ce mot me poursuit depuis l’enfance. Est-ce mon éducation religieuse chez les jésuites qui me commande de sacrifier mes désirs sur l’autel de la raison ? Je ne saurais le dire. Tout ce que je sais, c’est que je ressemble à un navire en partance, attiré par le grand large, mais qui reste à quai, incapable de larguer les amarres.
Mon enfance, c'est moi, et comme mon enfance ne vaut rien, moi, derrière, j'ai beau essayer de la contrecarrer de toutes mes forces, je ne fais jamais le poids.
Mes parents nous nourrissent de leurs passions. […] Mon enfance en compagnie de ces parents-là, fût des plus heureuses. Tout m’a été donné d’office, sans que j’aie eu à produire le moindre effort. Je ne me rappelle pas m’être senti une seule fois brimé ou frustré.
Certes je ne participais pas aux exécutions, je ne commandais pas des pelotons ; mais cela ne changeait pas grand-chose, car j'y assistais régulièrement. J'aidais à les préparer et ensuite je rédigeais des rapports ; en outre, c'était un peu par hasard que j'avais été affecté au Stab plutôt qu'aux Teilkommandos. Et si l'on m'avait donné un Teilkommando, aurais-je pu, moi aussi, comme Nagel ou Häfner, organiser des rafles, faire creuser des fosses, aligner des condamnés, et crier « Feu ! » ? Oui, sans doute. Depuis mon enfance, j'étais hanté par la passion de l'absolu et du dépassement des limites ; maintenant, cette passion m'avait mené au bord des fosses communes de l'Ukraine. Ma pensée, je l'avais toujours voulue radicale ; or l'État, la Nation avaient aussi choisi le radical et l'absolu ; comment donc, juste à ce moment-là, tourner le dos, dire non, et préférer en fin de compte le confort des lois bourgeoises, l'assurance médiocre du contrat social ? C'était évidemment impossible. Et si la radicalité, c'était la radicalité de l'abîme, et si l'absolu se révélait être le mauvais absolu, il fallait néanmoins, de cela au moins j'étais intimement persuadé, les suivre jusqu'au bout, les yeux grands ouverts.
Ils ne m'ont pas pris ma vie, ils ont peut-être fait pire, ils me volent mon enfance, ils ont tué en moi l'enfant que je pouvais être ...
L'enfance m'a laissé des marques dont je ne sais que faire. Dans les bons jours, je me dis que c'est là que je puise ma force et ma sensibilité. Quand je suis au fond de ma bouteille vide, j'y vois la cause de mon inadaptation au monde.
Je garde un souvenir heureux de mon enfance, bien que si je devais définir d’un seul mot Villa Fiorito, le quartier où je suis né et où j’ai grandi, je choisirais le mot lutte. A Villa Fiorito, quand il y avait à manger, on mangeait, sinon, on ne mangeait pas.
Ma ville, Alessandria, dans le Piémont, était pire que Londres, et mon enfance fut baignée de brouillard. Contrairement à tant d'automobilistes, je me trouve même à mon aise dans le brouillard sur l'autoroute ! Le brouillard, c'est ma madeleine à moi...
J'aimerais que celle ou celui qui lira ce petit livre mesure ce qu'il a de déchirant. Il est mon au revoir à ceux que je laisse sur le quai. Il est mon au revoir à mon enfance de petite fille noire en collants verts qui dévale en criant les jardins de Ménilmontant...
Quand j’étais enfant, je marchais à peine. Pour aller d’un endroit à un autre, je courais. Et puis, à un moment donné, j’ai arrêté de courir. Quand je cours aujourd’hui, mais que je ne cours plus, je redeviens un enfant. Quand j’écris de la poésie, j’en suis moins sûr. Cependant, mon enfance me rappelle une indistinction entre réalité et imaginaire. Dans une certaine mesure, cela persiste. Le premier livre qui m’a marqué, ce sont les contes de fées d’Andersen. J’ai cru en eux. Pour moi, la Petite Sirène était une vraie personne, et encore aujourd’hui, je ne suis pas loin de penser que la Petite Sirène est réelle.

Alphonse Daudet
Références de Alphonse Daudet - Biographie de Alphonse Daudet
Plus sur cette citation >> Citation de Alphonse Daudet (n° 29672) - Ajouter à mon carnet de citations
Notez cette citation :






Jean le Rond d'Alembert
Références de Jean le Rond d'Alembert - Biographie de Jean le Rond d'Alembert
Plus sur cette citation >> Citation de Jean le Rond d'Alembert (n° 35690) - Ajouter à mon carnet de citations
Notez cette citation :






Norman Rush
Références de Norman Rush - Biographie de Norman Rush
Plus sur cette citation >> Citation de Norman Rush (n° 165147) - Ajouter à mon carnet de citations
Notez cette citation :






Jacques Brel
Références de Jacques Brel - Biographie de Jacques Brel
Plus sur cette citation >> Citation de Jacques Brel (n° 156491) - Ajouter à mon carnet de citations
Notez cette citation :






Julia Kerninon
Références de Julia Kerninon - Biographie de Julia Kerninon
Plus sur cette citation >> Citation de Julia Kerninon (n° 155439) - Ajouter à mon carnet de citations
Notez cette citation :






Marguerite de Launay, baronne de Staal
Références de Marguerite de Launay, baronne de Staal - Biographie de Marguerite de Launay, baronne de Staal
Plus sur cette citation >> Citation de Marguerite de Launay, baronne de Staal (n° 78021) - Ajouter à mon carnet de citations
Notez cette citation :






André Chénier
Références de André Chénier - Biographie de André Chénier
Plus sur cette citation >> Citation de André Chénier (n° 95130) - Ajouter à mon carnet de citations
Notez cette citation :






Marcel Pagnol
Références de Marcel Pagnol - Biographie de Marcel Pagnol
Plus sur cette citation >> Citation de Marcel Pagnol (n° 94555) - Ajouter à mon carnet de citations
Notez cette citation :






Marc Chagall
Références de Marc Chagall - Biographie de Marc Chagall
Plus sur cette citation >> Citation de Marc Chagall (n° 153648) - Ajouter à mon carnet de citations
Notez cette citation :






Sorj Chalandon
Références de Sorj Chalandon - Biographie de Sorj Chalandon
Plus sur cette citation >> Citation de Sorj Chalandon (n° 173475) - Ajouter à mon carnet de citations
Notez cette citation :






Nina Bouraoui
Références de Nina Bouraoui - Biographie de Nina Bouraoui
Plus sur cette citation >> Citation de Nina Bouraoui (n° 61710) - Ajouter à mon carnet de citations
Notez cette citation :






Albert Camus
Références de Albert Camus - Biographie de Albert Camus
Plus sur cette citation >> Citation de Albert Camus (n° 171278) - Ajouter à mon carnet de citations
Notez cette citation :






Georges Simenon
Références de Georges Simenon - Biographie de Georges Simenon
Plus sur cette citation >> Citation de Georges Simenon (n° 46489) - Ajouter à mon carnet de citations
Notez cette citation :






Julien Gracq
Références de Julien Gracq - Biographie de Julien Gracq
Plus sur cette citation >> Citation de Julien Gracq (n° 166142) - Ajouter à mon carnet de citations
Notez cette citation :






Simone Veil
Références de Simone Veil - Biographie de Simone Veil
Plus sur cette citation >> Citation de Simone Veil (n° 154066) - Ajouter à mon carnet de citations
Notez cette citation :






Alexandre Najjar
Références de Alexandre Najjar - Biographie de Alexandre Najjar
Plus sur cette citation >> Citation de Alexandre Najjar (n° 165980) - Ajouter à mon carnet de citations
Notez cette citation :






Anna Gavalda
Références de Anna Gavalda - Biographie de Anna Gavalda
Plus sur cette citation >> Citation de Anna Gavalda (n° 127512) - Ajouter à mon carnet de citations
Notez cette citation :






Jean-Paul Belmondo
Références de Jean-Paul Belmondo - Biographie de Jean-Paul Belmondo
Plus sur cette citation >> Citation de Jean-Paul Belmondo (n° 173408) - Ajouter à mon carnet de citations
Notez cette citation :






Jonathan Littell
Références de Jonathan Littell - Biographie de Jonathan Littell
Plus sur cette citation >> Citation de Jonathan Littell (n° 157350) - Ajouter à mon carnet de citations
Notez cette citation :






Joseph Joffo
Références de Joseph Joffo - Biographie de Joseph Joffo
Plus sur cette citation >> Citation de Joseph Joffo (n° 157916) - Ajouter à mon carnet de citations
Notez cette citation :






Gaël Faye
Références de Gaël Faye - Biographie de Gaël Faye
Plus sur cette citation >> Citation de Gaël Faye (n° 150903) - Ajouter à mon carnet de citations
Notez cette citation :






Diego Maradona
Références de Diego Maradona - Biographie de Diego Maradona
Plus sur cette citation >> Citation de Diego Maradona (n° 171531) - Ajouter à mon carnet de citations
Notez cette citation :






Umberto Eco
Références de Umberto Eco - Biographie de Umberto Eco
Plus sur cette citation >> Citation de Umberto Eco (n° 161248) - Ajouter à mon carnet de citations
Notez cette citation :






Aya Cissoko
Références de Aya Cissoko - Biographie de Aya Cissoko
Plus sur cette citation >> Citation de Aya Cissoko (n° 170064) - Ajouter à mon carnet de citations
Notez cette citation :






Michel Houellebecq
Références de Michel Houellebecq - Biographie de Michel Houellebecq
Plus sur cette citation >> Citation de Michel Houellebecq (n° 174192) - Ajouter à mon carnet de citations
Notez cette citation :





Votre commentaire sur ces citations
Contribuer
Thèmes populaires +
Autres belles citations et proverbes sur mon enfance
Toutes les citations sur mon enfance Citations mon enfance Citation sur mon Citations courtes mon
Etendez votre recherche avec le dictionnaire des définitions
Liens