Citation ont une fin
Découvrez une citation ont une fin - un dicton, une parole, un bon mot, un proverbe, une citation ou phrase ont une fin issus de livres, discours ou entretiens.
Une Sélection de 140 citations et proverbes sur le thème ont une fin.
140 citations
Une armée où les Noirs ont été intégrés, c'est le malheur intégré. Vous allez tous au combat, vous rentrez, on vous traite comme des chiens. Enfin presque. Les chiens, on les traite mieux.
La plupart des choses qui ont de l'importance dans notre vie se passent en notre absence : mais il me semble que j'ai trouvé quelque part le truc pour tout savoir afin que tout soit dans ma tête, jusqu'au moindre détail, comme le brouillard semble se déverser dans l'air du matin... tout et pas seulement les quelques indications qui permettent d'avancer, comme par exemple ouvrir une vieille malle couverte de toiles d'araignées et bien close.
Le petit prince s’assit sur une pierre et leva les yeux vers le ciel.
Je me demande, dit-il, si les étoiles sont éclairées afin que chacun puisse un jour retrouver la sienne.Désormais, Paol est un ennemi du Reich, un indésirable. On lui a retiré ses papiers, ses lacets, sa ceinture. Sur la paillasse, il ne cesse de recomposer les derniers instants, son cerveau ayant tout enregistré, il voit enfin la scène, y traquant en vain quelque chose, un indice : les pas dans la cour, la sonnerie, son nom prononcé derrière la porte, les sbires qui se ruent, cette narcose vénéneuse filtrant de partout, avec lui au milieu, en accéléré entre les plans ralentis, c'était son coeur qui battait fort, il est ceinturé dans la Citroën, la portière claque, il traverse le bourg, croise une section de soldats allemands en colonne, et puis deux gars au seuil d'une ferme, un copain sur son vélo au croisement, un autre plus âgé qui guette par la fenêtre en angle du café d'Ys, tout le village sera au courant, la voiture descend jusqu'à l'Aulne pour franchir le pont, le bruit du moteur coupe en deux les champs et les futaies en attaquant une nouvelle côte, il a un mal de tête atroce, sa main est insensible comme du marbre, et le ruban d'asphalte par la lunette arrière est devenu sa vie débobinée tant les virages se répètent et s'évanouissent, il n'y a pas de héros, il doit oublier le réseau, ils vont si vite, un accident serait préférable à ce qui l'attend, et après le dernier croisement le panneau fléché « BREST » lui oppresse soudain la poitrine et l'affole…
Au Garden-Club, la stratégie de conquête était soigneusement minutée. Invités par un courrier flatteur quinze jours auparavant, les clients potentiels arrivaient pour le déjeuner, dans le grand parc artificiel du Garden-Club, ceint de hautes grilles, en pleine campagne. Ils étaient reçus par Pierrot, qui leur faisait les honneurs du vaste buffet de charcuterie et de salades exotiques, en profitait pour glisser déjà quelques mots de son affaire, puis les conduisait à la piscine, au sauna, au salon de massage, attendant toujours non loin, toujours à portée de vue dans son costume gris clair à l'écusson du Garden-Club, et avançant toujours un peu davantage, chaque demi-heure, dans l'exposé des inconcevables privilèges que donnait l'achat pour la vie entière d'une semaine de prélassement à Bora Bora, à Miami, à Trouville, presque partout où la fantaisie la plus retorse pouvait dicter d'aller. Ensuite, il dînait de façon intime avec ses proies, dont la peau était toute rosie et odorante, l'âme toute reconnaissante qu'on les eût si bien traitées, qu'un personnage important comme Pierrot, avec son costume parfait, un peu large, son visage coupant et sévère, ne les eût pas lâchées d'une semelle, et la fin du repas devait le persuader d'avoir emporté le morceau, ou bien c'était manqué, il le savait par expérience. Voilà ce que faisait Pierrot, il était payé à chaque contrat signé.
Si j'ai encore bon espoir, c'est que j'ai appris à faire confiance à mes concitoyens, notamment ceux de la nouvelle génération, qui tiennent l'égalité de tous les êtres humains pour une évidence et insistent pour que les principes que leurs parents et leurs professeurs leur ont enseignés deviennent réalité, sans peut-être y croire toujours eux-mêmes. Ce livre est avant tout pour ces jeunes une invitation à refaire le monde une nouvelle fois, et à faire advenir, par le travail, la détermination et une bonne dose d'imagination, une Amérique qui se mettra enfin au diapason de tout ce qu'il y a de meilleur en nous.
Entrés chômeurs dans ces bureaux, tous ressortiront vigiles. Ceux qui ont déjà une expérience du métier savent ce qui les attend les prochains jours : rester debout toute la journée dans un magasin, répéter cet ennuyeux exploit de l'ennui, tous les jours, jusqu'à être payé à la fin du mois. Debout-payé.
De toutes les choses étonnantes dont j'aie jamais ouï parler, la plus étonnante pour moi, c'est que les hommes puissent sentir la crainte, voyant que la mort est une fin inévitable, qui arrivera à l'heure où elle doit arriver.
Quand les fourmis sont petites. elles ont toutes des ailes; le temps des amours arrive, elles s'élèvent dans les airs en couples bourdonnants et s'unissent pendant leur vol; puis l'œuvre de la fécondation terminée, elles redescendent sur la terre, et là, elles-mêmes, avec leurs pattes de devant, elles tirent et font tomber leurs petites ailes, légers instruments de leurs amours aériens. Plus de courses à travers le ciel. plus de volages tendresses, la vie sérieuse a commencé pour elles, elles sont mères. Voilà notre modèle. Que la jeune fille n'arrive au mariage que l'esprit déjà libre de ses frivoles désirs satisfaits; qu'elle apporte dans sa condition nouvelle un caractère formé par une vie de travail et de charité; que son organisation. pleinement développée, puisse suffire aux fatigues qui l'attendent : qu'elle soit enfin une épouse. une mère. et non un enfant, c'est-à-dire qu'elle ait vingt-deux ans et non pas dix-huit.
Aujourd'hui, les jeunes sont en uniforme. Tous pareils, même coupe de cheveux, mêmes grolles, mêmes jeans, même blouson, même bouffe. Une immense armée! Enfin, ils finiront bien par faire leur révolution.
Il n'y a jamais de fin à Paris et le souvenir qu'en gardent tous ceux qui y ont vécu diffère d'une personne à l'autre. Nous y sommes toujours revenus, et peu importait qui nous étions, chaque fois, ou comment il avait changé, ou avec quelles difficultés – ou quelles commodités – nous pouvions nous y rendre. Paris valait toujours la peine, et vous receviez toujours quelque chose en retour de ce que vous lui donniez…
À part le bouddhisme dans la version la plus extrême de sa doctrine, toutes les grandes traditions spirituelles ont pour point commun d'affirmer une perspective de l'âme située au-delà de la mort corporelle. Cette affirmation est basée sur l'idée que l'âme de chaque être est reliée au Souffle primordial qui est, je l'ai dit, le principe de Vie même. Compte tenu de ce fait, notre âme, animée par un authentique désir d'être, a le don de nous rappeler — quelle que soit notre « croyance » — combien la vie de chacun participe d'une immense aventure que les Chinois nomment le Tao, la Voie, aventure unique en réalité — il n'y en a pas d'autres — qui connaîtra des transformations mais point de fin, celle de la Vie.
Parfois, j'ai cette drôle d'impression que la vie est un jeu vidéo. On commence la partie avec plusieurs jauges pleines. La jauge de sérénité, la jauge de force, la jauge d'énergie, la jauge de joie. Sur notre chemin, on va croiser quelques ennemis, faire face à des attaques, parfois se tromper de chemin, sauter sur des bombes, chuter dans des trous, buter contre des obstacles. A chaque fois, nos jauges vont être entamées, mais des bonus "Bonheur" vont nous aider à les recharger. Le bonus "Mariage", le bonus "Naissance d'un enfant", le bonus "Soirée en famille". Ces bonus sont précieux, ce sont eux qui déterminent la qualité de la partie, parfois même sa durée. A la fin de chaque tableau, on doit affronter un gros monstre. Parmi les plus terrifiants, il y a le monstre "Deuil", le monstre "Maladie", le monstre "Chômage", le monstre "Rupture". Ceux-là, ils sont coriaces. Il faut du temps pour en venir à bout. Même si on y parvient, ils emportent toujours avec eux une bonne partie de chaque jauge. Un jour, les bonus ne sont plus assez costauds pour restaurer la joie, l'énergie et la force.
Home (2012) de Toni Morrison
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Les Enfants de minuit (1981) de Salman Rushdie
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Le Petit Prince (1943) de Antoine de Saint-Exupéry
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La part du fils (2019) de Jean-Luc Coatalem
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La Sorcière (1996) de Marie NDiaye
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Une terre promise de de Barack Obama (2020) de Barack Obama
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Debout-payé de Armand Patrick Gbaka-Brédé , dit Gauz
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Jules César (1599), II, 2 de William Shakespeare
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Histoire morale des femmes (1848) de Ernest Legouvé
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Interview L'Express, propos recueillis par Dominique Simonnet le 08/11/2001 de Juliette Gréco
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Paris est une fête , 1964 de Ernest Hemingway
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De l'âme (2016) de François Cheng
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Tu comprendras quand tu seras plus grande (2017) de Virginie Grimaldi
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