Citation pas de bras
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Une Sélection de 100 citations et proverbes sur le thème pas de bras.
100 citations
Je voudrais me purifier dans la mer pour tout oublier, mais tout seul je ne sais pas. Je n’ai pas cette légèreté qui permet aux autres enfants de se défaire de leur vêtements d’un geste et de courir dans les vagues tendant les bras comme pour des retrouvailles.
Je ne pleure jamais sur ce passé qui a été à la fois merveilleux et douloureux. Je ne regrette rien. Jamais. Si je n'avais pas fait toutes ces rencontres affectives et professionnelles, je n'existerais pas comme j'existe. À chaque fois qu'un de mes amis disparaît, j'ai l'impression qu'on me coupe un bras. Alors, comment je fais pour garder à mon âge ce regard étonné, qui est celui d'un enfant, devant la vie ?
Ne baisse pas les bras, tu risquerais de le faire deux secondes avant le miracle. Ce proverbe arabe, je l'applique depuis des années.
Lever le coude est la meilleure façon de ne pas baisser les bras.
Tout là-bas, au fin fond des tréfonds inexplorés et mal famés du bout du bras occidental de la Galaxie, traîne un petit soleil jaunâtre et minable. En orbite autour de celui-ci, à la distance approximative de cent cinquante millions de kilomètres, se trouve une petite planète bleu-vert dont les habitants — descendus du singe — sont primitifs au point de croire encore que les montres à quartz numériques sont une vache de chouette idée. Cette planète a — ou plutôt, elle avait — un problème, à savoir celui-ci : la plupart de ses habitants étaient malheureux la plupart du temps. Bien des solutions avaient été suggérées mais la plupart d'entre elles faisaient largement intervenir la mise en circulation de petits bouts de papier vert, chose curieuse puisque en définitive ce n'étaient pas les bouts de papier vert qui étaient malheureux.
L'aube se lève. Telle une prière inutile sur un désert sourd, misérable et nu. Épaves oubliées par une mer volatilisée depuis des millénaires, quelques rochers s'effritent dans la poussière ; çà et là, enguirlandés de coloquintes vénéneuses, de maigres bras de broussailles soulignent les berges de jadis sur lesquelles des acacias solitaires se sont crucifiés puis, plus rien – rien de ce que l'on espère entrevoir –, ni caravane providentielle, ni cahute salutaire, pas même la trace d'un bivouac. Le désert est d'une perversité !... C'est un code piégé, le désert, un dédale souverain et fourbe où les témérités courent à leur perte, où les distraits s'évanouissent parmi les mirages plus vite qu'une feinte, où pas un saint patron ne répondrait aux appels du naufragé afin de ne pas se couvrir de ridicule ; un territoire d'échec et d'adjuration, un chemin de croix qui n'a de cesse de se ramifier, un envers du décor où l'entêtement se mue en obsession et la foi en folie. Ci-gît la vanité de toute chose en ce monde, semble clamer la nudité des pierres et des perspectives. Car, ici, tout retourne à la poussière, les montagnes taciturnes et les forêts luxuriantes, les paradis perdus comme les empires bâclés, jusqu'au règne claironnant des hommes… Ici, en ces immensités reniées des dieux, viennent abdiquer les tornades et mourir les vents bredouilles à la manière des vagues sur les plages sauvages puisque seule la course inexorable des âges est invincibilité et certitude. Au loin, très loin, là où la terre commence à s'arrondir, l'horizon se tient immobile, piètre et livide, comme si la nuit l'avait tenu en haleine jusqu'au matin…
On devrait pouvoir aimer tout d'une personne, l'oesophage, et le foie, et les intestins. Peut-être qu'on ne les aime pas par manque d'habitude, si on les voyait comme ils voient nos mains et nos bras peut-être qu'on les aimerait.
Comment il est? Plus grand que moi, blond, des yeux pas grands et très sérieux. Il aime le soleil et les chats. Il déteste les tortues. Il est pas baraqué, mais quand il me serre dans ses bras, c'est comme s'il avait trois millions de muscles.
Il n'est pas possible aux yeux de blesser, quand n'agit pas le bras.
Il n'osa pas insister, releva la tête, et, accuentant l'étreinte de ses bras, il la serra passionnément contre lui.
Moi je ne comprenais pas les enfants qui aimaient aller chez leurs grands-parents. Elles me terrifiaient ces vieilles personnes, à vouloir qu'on les aime et qu'on touche leurs peaux en gants de toilette. Tout sombrait chez eux : les bajoues, le cou, les bras, les lèvres. Ils voulaient nous faire jouer à des jeux trop vieux pour nous : ils ne comprenaient pas que nous étions des enfants modernes. Ils avaient chez eux des produits qui n'existaient pas ailleurs. Des savons écaillés qui trempaient dans un jus maronnâtre, des granules d'arnica, des boîtes de nourriture qu'on ne voyait jamais dans nos supermarchés, c'était comme aller dans un pays étranger, la vieillesse.
Tenir un bébé au creux de ses bras comme au creux d'un nid n'est pas une servitude, c'est un privilège, mais pour qu'un destin conserve sa grandeur et sa noblesse il faut avoir le choix d'y consentir.
J’ai vu beaucoup de gens célèbres, mais peu de têtes impressionnantes. Chacun fait ce qu’il peut. J’admire le plus ceux qui travaillent le plus. Et davantage ceux qui travaillent dans la joie. Je ne suis intimidée par personne. Chacun est fait avec deux bras, deux jambes, un ventre et une tête. Il suffit d’y songer, de regarder, d’apercevoir la grande qualité ou le petit défaut. D’ailleurs, je ne juge pas. Je ne veux pas juger. Nous avons tous assez de peine, au fond.
Au cinéma on ne pense pas. On est pensé. On organise, on est, on participe par les mains les bras, la manière dont on met une camera, dont on dit à quelqu'un de faire ceci... mais on pense assez peu.
On ne croyait pas uniquement à ce qui était raisonnable. La raison rétrécit la vie, comme l'eau rétrécit les tricots de laine, si bien qu'on s'y sent coincé et on ne peut plus lever les bras.
Ça a commencé comme ça, voilà ce qu'il faut montrer : le début de l'amour, comment c'est, la peur que c'est. Il faut le montrer parce qu'ensuite on l'oublie, il y a une ellipse, un blanc pareil au trou de mémoire creusé dans le début de la vie : on passe tout de suite aux photos de famille et aux goûters d'anniversaire, maman et ses bras, et l'ours en peluche. On oublie la naissance, on oublie qu'on a eu froid, qu'on a eu mal, qu'on a eu peur, on ne veut pas le savoir.
En quittant la cabine d'Emily (et une telle intimité ne se renouvellerait pas), je savais que je serais toujours lié à elle par quelque rivière souterraine, ou filon de charbon ou d'argent — disons d'argent, car elle a toujours beaucoup compté pour moi. En mer Rouge, je suis sans doute tombé amoureux d'elle. Même si, quand je me suis arraché à elle, le magnétisme, quel qu'il soit, avait perdu sa force. Combien de temps suis-je resté avec Emily dans ce qui m'avait paru un lit haut comme le ciel ? Quand nous nous étions revus, nous n'en avons pas reparlé. Elle ne se souvient peut-être même pas quel poids de chagrin elle m'a ôté ou a tenu, ni pendant combien de temps. Je n'avais jamais connu pareille étreinte, pareille odeur d'un bras émergeant du sommeil. Je n'avais jamais pleuré à côté de quelqu'un qui, aussi, m'excitait d'une manière mystérieuse. Pendant qu'elle baissait les yeux sur moi, il devait y avoir chez elle une certaine compréhension, ainsi que dans ses petits gestes pleins d'attention.
Il n'est pas de sourire plus pur que celui de l'enfant qui se jette dans les bras de sa mère ou de son père.
Il y a tant d'enfants ici, tant de femmes enceintes, tous ces bébés dans tous ces bras, pourquoi pas dans les miens? Tous ces bébés nés sans même qu'on les désire, alors que moi, je prie, je supplie.
A peine un engin volant s'est-il écrasé qu'un autre prend le relais, nouveau maillon de la chaîne qui peu à peu quitte la terre. Longtemps, on a eu le nez dans le paysage, on en était une part minuscule, enfouie, aveugle, on ne l'appelait même pas paysage, cette nature qu'on sentait avant de la voir – l'hostilité de la chaleur et du froid, les cultures à discipliner à la force des bras, le noir de la forêt dont on faisait les contes. Pour la changer en paysage, il a fallu prendre de la distance, celle que donnent la peinture comme la cartographie, appeler sublimes les lieux qu'on n'avait pas encore apprivoisés, les pôles, les mers, les montagnes acérées, classifier le monde et pour cela s'élever, toujours, dans des ballons, dans des avions, un jour dans des stations spatiales.
Un jour ce sera vide (2020) de Hugo Lindenberg
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Interview L'Express propos recueillis le 30/09/2000 de Michel Piccoli
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Juste avant le bonheur (2013) de Agnès Ledig
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Les euphorismes de Grégoire (2007) de Grégoire Lacroix
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Le Guide du voyageur galactique de Douglas Adams
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L'Equation africaine (2011) de Mohammed Moulessehoul, dit Yasmina Khadra
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Le Mur (1939) de Jean-Paul Sartre
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La valse lente des tortues (2008) de Katherine Pancol
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Les Héraclides de Euripide
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Les Thibault de Roger Martin du Gard
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La fille de son père (2010) de Anne Berest
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Le chemin des dames de Madeleine Ferron
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« Les mémoires » de Joséphine Baker, recueillis par Marcel Sauvage (1949) de Joséphine Baker
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France Culture, A voix nue, 23 novembre 1989. de Jean-Luc Godard
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L'Enchanteur (1984) de René Barjavel
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Ni toi ni moi (2006) de Camille Laurens
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La Table des autres (2012) de Michael Ondaatje
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Les Errantes (1983) de Dominique Blondeau
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Tropique de la violence (2016) de Nathacha Appanah
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Un monde sans rivage (2019) de Hélène Gaudy
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