Citation regarde moi
Découvrez une citation regarde moi - un dicton, une parole, un bon mot, un proverbe, une citation ou phrase regarde moi issus de livres, discours ou entretiens.
Une Sélection de 50 citations et proverbes sur le thème regarde moi.
50 citations
Je regarde autour de moi : le fait que le Dieu Hasard bute par bonheur les célibataires en priorité, ne semble pas perturber le petit monde familial du métropolitain.
Pourquoi voyager ? Je regarde la télévision et je vois que toutes les villes ressemblent à toutes les villes. Les grands immeubles en béton, ici, à cent mètres de chez moi, je les retrouve partout, au Brésil, en Argentine, au Pérou, aux Indes, partout c'est la même chose.
L'histoire ne s'intéresse qu'aux faits, les émotions, elles, restent toujours en marge. Ce n'est pas l'usage de les laisser entrer dans l'histoire. Moi, je regarde le monde avec les yeux d'une littéraire et non d'une historienne. Je suis étonnée par l'être humain...
Nul ne m'ôtera ma conviction: qui l'entend mieux que moi garde sa croyance! Il est mal à son aise dans sa peau, celui qui regarde dans son coeur.
Dans les histoires d'amour il n'y a que des histoires, jamais d'amour. Si je regarde autour de moi, qu'est-ce que je vois: des morts ou des blessés. Des couples qui prennent leur retraite à trente ans ou des couples qui font carrière.
Je crois qu'on ne peut perdre son temps qu'en pensant à le gagner. Quand je regarde filer les nuages ou que je fais des bêtises, qui pour moi n'en sont pas, je ne perds pas mon temps, car je le vois passer.
Une fois les enfants couchés, je regarde un moment la télévision, mais je ne vois que des femmes qui attendent, comme moi. Elles mangent un yaourt, conduisent une voiture ou se parfument, mais ce qui saute aux yeux, c'est ce qui se passe hors cadre : ce sont toutes des femmes qui attendent un homme. Elles sont souriantes, elles ont l'air actives et occupées, mais en réalité, elles tournent en rond. Je me demande si je suis la seule à percevoir cette salle d'attente universelle.
Je ne me défie pas de la machine que je regarde avec curiosité sur son socle ou sous sa verrière. Je me défie de la machine qui est en moi.
Je rentre, l'angoisse au coeur parce que j'ai regardé le soleil couchant, entendu chanter les oiseaux, et que je n'aurai eu que quelques jours cette terre que j'aime tant, et qu'il y a tant de morts avant moi.
Ma conversion ne regarde personne, répétait-il. C'est affaire entre Dieu et moi.
Quand je te regarde, j'ai mal au bide comme devant dix mille personnes, s'il te plaît, arrête ça et prends-moi dans tes bras...
L'intériorité n'est plus chez elle. Le monde l'a envahie et la surpeuplée. Autrefois, je n'arrivais à me concentrer que chez moi, dans la solitude et le silence. C'est exactement ce que je dois fuir désormais, si je veux espérer employer efficacement les heures d'une journée : sinon, j'explore sur l'internet toutes les choses qui me passent par la tête, les brèves distractions mentales qui ponctuent normalement un travail soutenu prennent des proportions démesurées, le temps file entre mes doigts et je me regarde le perdre en continuant de tirer des bouffées de cet opium. C'est dans l'étendue physique - beaucoup moins foisonnante, en définitive - que je me réfugie pour retrouver la faculté de me concentrer.
J’ai tant regardé la rivière
et le soleil
et le doux ciel,
que j’ai lâché mon roseau vert.
Il est allé dans l’eau si claire,
il est allé jusqu’à la mer !
J’ai voulu cueillir aussitôt
un autre roseau si beau,
mais je me suis coupée aux herbes,
mes cheveux ont traîné dans l’eau...
(Ah ! rendez-moi donc mon roseau
et ma prairie et ma rivière !)
J’ai vu passer le fils du roi ;
il m’a dit : « Ma belle, pourquoi,
le long de la jolie rivière,
pourquoi pleures-tu là ? »
Ha ! Ha !
C’était le fils du roi.
Il m’a dit : « Viens avec moi,
et si tu veux tu seras reine.
Tu auras pour filer la laine
un rouet d’or, et un fuseau
aussi léger qu’un os d’oiseau !»
Las! je suis reine et prisonnière
dans un royaume merveilleux.
Mon cœur, mon cœur a tant de peine,
pleurez, pleurez, mes yeux.
Où sont mes sœurs et ma rivière ?
J’ai perdu mon roseau vert.Quand je regarde ma vie et sa couleur secrète, j’ai en moi comme un tremblement de larmes. Comme ce ciel. Il est à la fois pluie et soleil, midi et minuit.
Je ne dis pas cela; mais je lui disois, moi, qu'un froid écrit assomme, qu'il ne faut que ce foible à décrier un homme, et qu'eût-on, d'autre part, cent belles qualités, on regarde les gens par leurs méchants côtés.
Les nuages couraient sur la lune enflammée
Comme sur l'incendie on voit fuir la fumée,
Et les bois étaient noirs jusques à l'horizon.
Nous marchions sans parler, dans l'humide gazon,
Dans la bruyère épaisse et dans les hautes brandes,
Lorsque, sous des sapins pareils à ceux des Landes,
Nous avons aperçu les grands ongles marqués
Par les loups voyageurs que nous avions traqués.
Nous avons écouté, retenant notre haleine
Et le pas suspendu. -- Ni le bois, ni la plaine
Ne poussait un soupir dans les airs ; Seulement
La girouette en deuil criait au firmament ;
Car le vent élevé bien au dessus des terres,
N'effleurait de ses pieds que les tours solitaires,
Et les chênes d'en-bas, contre les rocs penchés,
Sur leurs coudes semblaient endormis et couchés.
Rien ne bruissait donc, lorsque baissant la tête,
Le plus vieux des chasseurs qui s'étaient mis en quête
A regardé le sable en s'y couchant ; Bientôt,
Lui que jamais ici on ne vit en défaut,
A déclaré tout bas que ces marques récentes
Annonçaient la démarche et les griffes puissantes
De deux grands loups-cerviers et de deux louveteaux.
Nous avons tous alors préparé nos couteaux,
Et, cachant nos fusils et leurs lueurs trop blanches,
Nous allions pas à pas en écartant les branches.
Trois s'arrêtent, et moi, cherchant ce qu'ils voyaient,
J'aperçois tout à coup deux yeux qui flamboyaient,
Et je vois au delà quatre formes légères
Qui dansaient sous la lune au milieu des bruyères,
Comme font chaque jour, à grand bruit sous nos yeux,
Quand le maître revient, les lévriers joyeux.
Leur forme était semblable et semblable la danse ;
Mais les enfants du loup se jouaient en silence,
Sachant bien qu'à deux pas, ne dormant qu'à demi,
Se couche dans ses murs l'homme, leur ennemi.
Le père était debout, et plus loin, contre un arbre,
Sa louve reposait comme celle de marbre
Qu'adoraient les romains, et dont les flancs velus
Couvaient les demi-dieux Rémus et Romulus.
Le Loup vient et s'assied, les deux jambes dressées
Par leurs ongles crochus dans le sable enfoncées.
Il s'est jugé perdu, puisqu'il était surpris,
Sa retraite coupée et tous ses chemins pris ;
Alors il a saisi, dans sa gueule brûlante,
Du chien le plus hardi la gorge pantelante
Et n'a pas desserré ses mâchoires de fer,
Malgré nos coups de feu qui traversaient sa chair
Et nos couteaux aigus qui, comme des tenailles,
Se croisaient en plongeant dans ses larges entrailles,
Jusqu'au dernier moment où le chien étranglé,
Mort longtemps avant lui, sous ses pieds a roulé.
Le Loup le quitte alors et puis il nous regarde.
Les couteaux lui restaient au flanc jusqu'à la garde,
Le clouaient au gazon tout baigné dans son sang ;
Nos fusils l'entouraient en sinistre croissant.
Il nous regarde encore, ensuite il se recouche,
Tout en léchant le sang répandu sur sa bouche,
Et, sans daigner savoir comment il a péri,
Refermant ses grands yeux, meurt sans jeter un cri.Mes yeux te disent que je t'aime. Regarde moi donc dans les yeux, ça y est écrit, et toute fille sait lire dans cette écriture là.
Je voyais la fille devant moi dans cette salle de musée, et c'était ce que je pensais : on a si peu de temps dans une vie. Un jour, on se regarde dans une glace, et on se dit : voilà voilà. On n'a même pas de mots pour le dire.
Moi je regarde surtout les émissions littéraires... Ça m'évite de lire.
Tu vois, plus je te regarde et plus je me demande si c'est encore toi en face de moi.
La vérité ne m'aime pas. Dès que je la dis, elle change de figure et se retourne contre moi. J'ai l'air de mentir et tout le monde me regarde de travers. Et pourtant je suis simple et je n'aime pas le mensonge. Je le jure.
Je remarque qu'une idéologie festive, bienveillante, collective, solidaire imprègne l'atmosphère. Et dans ce même monde règne l'agression contre la promenade, la gratuité, la conversation, la délicatesse. Je ne juge pas. Je fais comme eux. Je rentre dans le TGV. je mets un gros casque immonde. J'écoute Bach, Mozart ou du grégorien. Je ne regarde personne. Je n'adresse la parole à personne et personne ne s'adresse à moi. La vérité est que je prends l'horreur de cette époque comme elle vient et me console en me disant que tout deuil sur les illusions de sociabilité est une progression dans la vie intérieure.
Regarde, lui dit il, les choses sont tristes, elle pleurent. Les arbres pleurent, les rochers pleurent, les nuages pleurent, et moi je pleurent avec eux. Ouh ouh ouh ! La pluie, c'est le grand chagrin de l'ile et de tout...
Quand je le regarde, avec son habit noir et son plastron de voiles, il évoque pour moi un vieux et digne gentleman. Entre lui, dont la silhouette désuète fête ses 100 ans, et moi, le retraité de la Marine, s'est nouée une affection qui a marqué nos existences. Sans moi, il ne serait plus qu'une épave. Sans lui, ma vie eût été sans doute différente.
Il s'appelle Pen Duick – « mésange à tête noire » en breton. Il ne porte pas de numéro comme ses successeurs. A la rigueur, je pourrais le baptiser « Pen Duick Premier ». Comme on dit « premier amour ». Parce que l'histoire de ce docte centenaire est une histoire sentimentale.
Au bonheur des ogres (1985) de Daniel Pennac
Références de Daniel Pennac - Biographie de Daniel Pennac
Plus sur cette citation >> Citation de Daniel Pennac (n° 142376) - Ajouter à mon carnet de citations
Notez cette citation :
Conversations avec Simenon de Francis Lacassin (2004) de Georges Simenon
Références de Georges Simenon - Biographie de Georges Simenon
Plus sur cette citation >> Citation de Georges Simenon (n° 160720) - Ajouter à mon carnet de citations
Notez cette citation :
La Fin de l'homme rouge (2013) de Svetlana Alexievitch
Références de Svetlana Alexievitch - Biographie de Svetlana Alexievitch
Plus sur cette citation >> Citation de Svetlana Alexievitch (n° 165372) - Ajouter à mon carnet de citations
Notez cette citation :
Maximes et réflexions (1833) de Johann Wolfgang Goethe
Références de Johann Wolfgang Goethe - Biographie de Johann Wolfgang Goethe
Plus sur cette citation >> Citation de Johann Wolfgang Goethe (n° 99874) - Ajouter à mon carnet de citations
Notez cette citation :
L'inespérée (1994) de Christian Bobin
Références de Christian Bobin - Biographie de Christian Bobin
Plus sur cette citation >> Citation de Christian Bobin (n° 103186) - Ajouter à mon carnet de citations
Notez cette citation :
Un certain regard (2008) de Françoise Sagan
Références de Françoise Sagan - Biographie de Françoise Sagan
Plus sur cette citation >> Citation de Françoise Sagan (n° 146376) - Ajouter à mon carnet de citations
Notez cette citation :
Mon mari (2021) de Maud Ventura
Références de Maud Ventura - Biographie de Maud Ventura
Plus sur cette citation >> Citation de Maud Ventura (n° 173755) - Ajouter à mon carnet de citations
Notez cette citation :
Paroles de médecin (1944) de Georges Duhamel
Références de Georges Duhamel - Biographie de Georges Duhamel
Plus sur cette citation >> Citation de Georges Duhamel (n° 5732) - Ajouter à mon carnet de citations
Notez cette citation :
Journal, 15 août 1898 de Jules Renard
Références de Jules Renard - Biographie de Jules Renard
Plus sur cette citation >> Citation de Jules Renard (n° 24568) - Ajouter à mon carnet de citations
Notez cette citation :
Les Caves du Vatican (1914) de André Gide
Références de André Gide - Biographie de André Gide
Plus sur cette citation >> Citation de André Gide (n° 72333) - Ajouter à mon carnet de citations
Notez cette citation :
Je voudrais que quelqu'un m'attende quelque part (1999) de Anna Gavalda
Références de Anna Gavalda - Biographie de Anna Gavalda
Plus sur cette citation >> Citation de Anna Gavalda (n° 142266) - Ajouter à mon carnet de citations
Notez cette citation :
Fragments d'une mémoire infinie (2016) de Maël Renouard
Références de Maël Renouard - Biographie de Maël Renouard
Plus sur cette citation >> Citation de Maël Renouard (n° 171000) - Ajouter à mon carnet de citations
Notez cette citation :
Petites voix (1930) de Madeleine Ley
Références de Madeleine Ley - Biographie de Madeleine Ley
Plus sur cette citation >> Citation de Madeleine Ley (n° 168848) - Ajouter à mon carnet de citations
Notez cette citation :
La Mort heureuse (1971) de Albert Camus
Références de Albert Camus - Biographie de Albert Camus
Plus sur cette citation >> Citation de Albert Camus (n° 166019) - Ajouter à mon carnet de citations
Notez cette citation :
Le Misanthrope (1666), I, 2, Alceste de Molière
Références de Molière - Biographie de Molière
Plus sur cette citation >> Citation de Molière (n° 66318) - Ajouter à mon carnet de citations
Notez cette citation :
Poèmes philosophiques (1843), La mort du loup de Alfred de Vigny
Références de Alfred de Vigny - Biographie de Alfred de Vigny
Plus sur cette citation >> Citation de Alfred de Vigny (n° 172682) - Ajouter à mon carnet de citations
Notez cette citation :
La Mare au diable (1846) de George Sand
Références de George Sand - Biographie de George Sand
Plus sur cette citation >> Citation de George Sand (n° 135068) - Ajouter à mon carnet de citations
Notez cette citation :
Quelque chose à cacher (2007) de Dominique Barbéris
Références de Dominique Barbéris - Biographie de Dominique Barbéris
Plus sur cette citation >> Citation de Dominique Barbéris (n° 145534) - Ajouter à mon carnet de citations
Notez cette citation :
Les Petits Ruisseaux (2006) de Pascal Rabaté
Références de Pascal Rabaté - Biographie de Pascal Rabaté
Plus sur cette citation >> Citation de Pascal Rabaté (n° 151354) - Ajouter à mon carnet de citations
Notez cette citation :
Mentir y'a qu'ça d'vrai de Jérôme Touzalin
Références de Jérôme Touzalin - Biographie de Jérôme Touzalin
Plus sur cette citation >> Citation de Jérôme Touzalin (n° 42950) - Ajouter à mon carnet de citations
Notez cette citation :
Le menteur de Cocteau de Jean Cocteau
Références de Jean Cocteau - Biographie de Jean Cocteau
Plus sur cette citation >> Citation de Jean Cocteau (n° 158816) - Ajouter à mon carnet de citations
Notez cette citation :
Conversations françaises, Sous la direction de Vincent Trémolet de Villers, éd. Les éditions du Cerf, 2016 de Fabrice Luchini
Références de Fabrice Luchini - Biographie de Fabrice Luchini
Plus sur cette citation >> Citation de Fabrice Luchini (n° 174636) - Ajouter à mon carnet de citations
Notez cette citation :
Vendredi ou la Vie sauvage (1971) de Michel Tournier
Références de Michel Tournier - Biographie de Michel Tournier
Plus sur cette citation >> Citation de Michel Tournier (n° 150740) - Ajouter à mon carnet de citations
Notez cette citation :
Mémoires du large de Eric Tabarly
Références de Eric Tabarly - Biographie de Eric Tabarly
Plus sur cette citation >> Citation de Eric Tabarly (n° 153885) - Ajouter à mon carnet de citations
Notez cette citation :
Votre commentaire sur ces citations
Contribuer
Thèmes populaires +
Autres belles citations et proverbes sur regarde moi
Toutes les citations sur regarde moi Citation sur regarde Citations courtes regarde
Etendez votre recherche avec le dictionnaire des définitions
Liens
