Une citation de Mortimer J. Adler
proposée le lundi 25 juin 2018 à 10:00:01Mortimer J. Adler - Ses citations
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L’écrivain n’est libre de son écriture que par l’usage qu’il en fait : c’est-à-dire, par sa propre lecture. Comme si écrire avait pour but, en somme, à partir de ce qui a été écrit, d’instaurer la lecture de ce qui viendra s’écrire.
Le livre des marges - Le livre de Poche, 1987, p. 16 -
Edmond Jabès
Il n’y a vraiment que deux choses qui puissent faire changer un être humain : un grand amour ou la lecture d’un grand livre.
Le Pilon -
Paul Desalmand
Les comédiens, appelés sur la scène, pour ne pas laisser voir la rougeur sur leur front, mettent un masque. Comme eux, au moment de monter sur ce théâtre du monde, où, jusqu'ici, je n'ai été que spectateur, je m'avance masqué. Au temps de ma jeunesse, à la vue d'ingénieuses découvertes, je me demandais si je ne pourrais pas inventer par moi-même sans m'appuyer sur la lecture d'un auteur. De là, peu à peu, je me suis aperçu que je procédais selon des règles déterminées. La science est comme une femme ; si, pudique, elle reste auprès de son mari, on l'honore ; si elle se donne à tous, elle s'avilit.
e Carnet secret de Descartes -
René Descartes
Il y a un monde qui appartient à la rive du Léthé. Cette rive est la mémoire. C'est le monde des romans et celui des sonates, celui du plaisir des corps nus qui aiment la persienne à demi refermée ou celui du songe qu l'aime plus repoussée encore jusqu'à feindre l'obscurité nocturne ou qui l'invente. C'est le monde des pies sur les tombes. C'est le monde de la solitude que requiert la lecture des livres ou l'audition de la musique.
Les Ombres errantes - Dernier Royaume -
Pascal Quignard
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