Une citation de Le Clézio
proposée le mercredi 04 avril 2012 à 11:53:07Le Clézio - Ses citations
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Un jour, oh un jour, le corbeau deviendra blanc […], on trouvera le miel dans la fleur du cactus, on fera une couche avec les branches de l’acacia, oh, un jour, il n’y aura plus de venin dans la bouche du serpent, et les balles des fusils ne porteront plus la mort.
Chanson chleue in Désert éditions Gallimard, collection Folio, page 239. -
J.M.G. Le Clézio
Cet âge où l’on quitte l’enfance et où l’on se mesure au monde est l’un des moments les plus extraordinaires de la vie. Le second, c’est quand on a des enfants soi-même. Après, tout le reste, ce sont des souvenirs.
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J.M.G. le Clézio
L'on est pris dans la stupeur des soirées d'enfance, comme dans de la glu ; et l'on se noie au milieu du brouillard, après quelque repas, en face d'une assiette décorée de houx, étrangement vide, où traînent encore des plaques de potage. Puis viendra le temps des berceaux, et l'on meurt étouffé dans les langes, suffoquant de petitesse et de rage.
e Procès-verbal, J.M.G. Le Clézio, éd. Gallimard, coll. Le Chemin, 1963, p. 247 -
Jean-Marie Gustave Le Clézio
Il n’y a pas de gens normaux. C’est une fausse image du monde, une idée que les politiques veulent nous faire avaler. L’idée que nous ferions partie d’une masse infinie de gens ordinaires, qui n’ont ni la possibilité ni la volonté d’affirmer leur différence. Le citoyen lambda, l’homme de la rue, tout ça – c’est du flan. Ça n’existe pas.
Les chaussures italiennes -
Henning Mankell
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