Une citation de Robert Lalonde
proposée le samedi 30 juin 2012 à 18:23:06Robert Lalonde - Ses citations
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Innocence est l'enfant, et un oubli et un recommencement, un jeu, une roue qui d'elle-même tourne, un mouvement premier, un saint dire Oui. Oui, pour le jeu de la création, mes frères, il est besoin d'un oui sacré.
Ainsi parlait Zarathoustra -
Friedrich Nietzsche
Soyons toujours ce que nous sommes, Frères par notre infirmité ; On peut, en méprisant les hommes, Aimer encor l'humanité. Semez, semez, sans espérance, Les bienfaits qui font des ingrats ; La vertu ne me touche pas Quand elle attend sa récompense.
Chanson : ma philosophie -
Gustave Nadaud -
Je puis vous épargner un crime. Vous êtes tous d'accord : moi, seul de mon côté, Seul. .. avec la justice, avec l'humanité, J'ose vous conjurer, mes compagnons, mes frères, Vous au nom de vos fils, vous au nom de vos pères, Et tous au nom du ciel que vous croyez venger, De différer encor le moment de juger, De ne point prononcer, de peser, de suspendre L'irrévocable arrêt que vous prétendez rendre. Si l'on exécutait cet arrêt odieux, Si bientôt l'innocence éclatait à vos yeux, Quel attentat ! Pour vous quel avenir horrible ! Verra-t-on, dites-moi, dans ce moment terrible, L'innocent expiré sous le fer d'un bourreau Sortir à votre voix de la nuit du tombeau ? Anéantirez-vous son trépas, son supplice ? Chacun de vous alors, pour n'être pas complice, Pour n'avoir pas trempé dans l'arrêt inhumain, Voudrait donner son sang, et le voudrait en vain. Oh ! ne soyez point sourds à ma voix qui vous prie ; Songez bien qu'il y va d'un homme et de sa vie, Que vous vous préparez les tourmens du remord, Qu'il ne sera plus temps de retarder sa mort, Plus temps de réparer un crime irréparable, Mais qu'il est toujours temps de punir un coupable.
Jean Calas -
Marie-Joseph Chénier
Pourquoi si dur ? - dit un jour au diamant le charbon de cuisine ; ne sommes-nous pas proches parents ? Pourquoi si mous ? O mes frères, je vous le demande : n'êtes-vous donc pas - mes frères ? Pourquoi si mous, si fléchissant, si mollissant ? Pourquoi y a-t-il tant de reniement, tant d'abnégation dans votre cœur ? si peu de destinée dans votre regard ? Et si vous ne voulez pas être des destinées, des inexorables : comment pourriez-vous un jour vaincre avec moi ? Et si votre dureté ne veut pas étinceler, et trancher, et inciser : comment pourriez-vous un jour créer avec moi ? Car les créateurs sont durs. Et cela doit vous sembler béatitude d'empreindre votre main en des siècles, comme en de la cire molle, - béatitude d'écrire sur la volonté des millénaires, comme sur de l'airain, - plus dur que de l'airain, plus noble que l'airain. Le plus dur seul est le plus noble. Ô mes frères, je place au-dessus de vous cette table nouvelle : Devenez durs !.
Ainsi parlait Zarathoustra, III, Des vieilles et des nouvelles tables, §29 -
Nietzsche
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