Une citation de Stefan Sweig
proposée le jeudi 11 octobre 2012 à 06:59:53Stefan Sweig - Ses citations
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Cependant l'amour ne devient vraiment lui-même qu'à partir du moment où il cesse de flotter, douloureux et sombre, comme un embryon, à l'intérieur du corps, et qu'il ose se nommer, s'avouer du souffle des lèvres. Un tel sentiment a tant de mal à sortir de sa chrysalide, qu'une heure défait toujours d'un coup le cocon emmêlé et qu'ensuite, tombant de tout son haut dans les plus profondes abîmes, il s'abat, avec une force décuplée, sur un coeur terrorisé.
Le voyage dans le passé -
Stefan Zweig
Son âme tourmentée ne retient qu'une chose, qu'on l'a dépouillée, qu'elle doit abandonner son moi ailé pour réintégrer une larve amorphe, aveugle, rampante, et que quelque chose est perdu, irrémédiablement perdu.
Ivresse de la métamorphose -
Stefan Sweig
Nous vivons des myriades de secondes et, pourtant, il n'y en a jamais qu'une, une seule, qui met en ébullition tout notre monde intérieur : la seconde où (Stendhal l'a décrite) la fleur interne déjà abreuvée de tous les sucs, réalise comme un éclair sa cristallisation.
La Confusion des sentiments -
Stefan Sweig
Combien reste impénétrable dans chaque destinée le noyau véritable de l'être, la cellule plastique d'où jaillit toute croissance !.
La Confusion des sentiments -
Stefan Sweig
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