Une citation de Louis-Ferdinand Céline
proposée le dimanche 01 mars 2015 à 05:00:01Louis-Ferdinand Céline - Ses citations
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La lecture mentale ouvre en nous un « volume » dans lequel ce n’est pas seulement l’espace vocal qui est retroussé mais aussi l’autre et son semblable : l’espace visuel. Tout ce qui est mental est intérieurement volumineux et possède des qualités identiques à celles dont se trouve pourvu l’espace externe par les projections de la voix et celles de la vue.
Les Ecritures croisées d’Anne Slacik, Catalogue Carré d’Art Bibliothèque–ville de Nîmes, 2000, p. 16 [ISBN 2-9509402-7-7]. -
Bernard Noël
La fontaine printanière a renouvelé ses eaux sans vous rendre votre jouvence, et la vue de tout ce qui renaît, de tout ce qui est heureux, vous réduit à la douloureuse mémoire de vos plaisirs.
Mémoires d’outre tombe (Livres I à XII), Livre de Poche, p.631. -
Chateaubriand
Tant que le militaire ne tue pas, c'est un enfant. On l'amuse aisément. N'ayant pas l'habitude de penser, dès qu'on lui parle il est forcé pour essayer de vous comprendre de se résoudre à des efforts accablants. Le capitaine Frémizon ne me tuait pas, il n'était pas en train de boire non plus, il ne faisait rien avec ses mains, ni avec ses pieds, il essayait seulement de penser. C'était énormément trop pour lui. Au fond, je le tenais par la tête.
Voyage au Bout de la nuit, Editions Gallimard 1952. -
Louis-Ferdinand Céline
L'âme, c'est la vanité et le plaisir du corps tant qu'il est bien portant, mais c'est aussi l'envie d'en sortir du corps dès qu'il est malade ou que les choses tournent mal. On prend des deux poses celle qui vous sert le plus agréablement dans le moment et voilà tout !
Voyage au bout de la nuit, Folio, 1996, page 52. -
Louis-Ferdinand Céline
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