Une citation de Elias Canetti
proposée le jeudi 16 juillet 2015 à 21:30:01Elias Canetti - Ses citations
Citations similaires
Un bienfait reçu est la plus sacrée de toutes les dettes.
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Mme Necker
Quand le souffle passait en sifflant au-dessus de ma tête, c'était le vent dans les grands arbres de la forêt, et non la pluie. Quand il rasait le sol, c'était le vent dans les buissons et les hautes herbes, mais ce n'était pas la pluie. Quand il bruissait et chuintait à hauteur d'homme, c'était le vent dans les champs de maïs. Il possédait si bien les sonorités de la pluie que l'on se faisait abuser sans cesse, cependant, on l'écoutait avec un plaisir certain, comme si un spectacle tant attendu apparaissait enfin sur la scène. Et ce n'était toujours pas la pluie. Mais lorsque la terre répondait à l'unisson d'un rugissement profond, luxuriant et croissant, lorsque le monde entier chantait autour de moi dans toutes les directions, au-dessus et au-dessous de moi, alors c'était bien la pluie. C'était comme de retrouver la mer après en avoir été longtemps privé, comme l'étreinte d'un amant.
La ferme africaine -
Karen Blixen
Les grands progrès résultent de la substitution du quantitatif au qualitatif. Des instruments de mesure comme la balance, le galvanomètre et le thermomètre, ont plus modifié nos pensées et nos conditions d’existence que toutes les dissertations philosophiques.
Les incertitudes de l'heure présente -
Gustave Le Bon
L'homme a un penchant naturel pour la paresse et c'est en soi une très bonne chose. Ne serait-ce de ce penchant, il s'éparpillerait dans toutes les directions, sans accorder de préférence à quoi que ce soit. Nous devrions donc nous garder de craindre la paresse — du moment où elle évite à chaque personne de s'engager dans des activités qui ne lui sont pas nécessaires.
Introduction to the Book of Zohar, Volume One: The Science of Kabbalah (Pticha), Michael Laitman, éd. Laitman Kabbalah Publishers, 2005, p. 116 -
Michaël Laitman
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