Une citation de Georges Perec
proposée le jeudi 27 août 2015 à 23:30:01Georges Perec - Ses citations
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Il faudrait ramener le lit, le corps, jusqu'à ce qu'ils ne soient plus qu'un point, qu'une bille, ou bien, ce qui revient au même, il faudrait réduire toute la flaccidité du corps, la concentrer en un seul endroit, par exemple dans quelque chose comme une vertèbre lombaire.
Un homme qui dort, Gallimard, Collection Folio n°2197, p.15. -
Georges Perec
Je croyais noter les rêves que je faisais, je me suis rendu compte que, très vite, je ne rêvais plus que pour écrire mes rêves. De ces rêves trop rêvés, trop relus, trop écrits, que pouvais-je désormais attendre, sinon de les faire devenir textes, gerbe de textes déposée en offrande aux portes de cette voie royale qu'il me reste à parcourir - les yeux ouverts ?
La boutique obscure, Denoël, 1974. -
Georges Perec
Penser c'est vivre. Vivre c'est penser. Pas de pensée sans prise de risque. Pas de pensée qui ne soit un affrontement personnel avec le monde. Penser c'est aussi frôler le précipice, assumer le désespoir et la solitude qui peuvent en résulter.
Laure Adler -
Dans les pas d'Hannah Arendt Gallimard, p. 40.
Vais-je intriguer, vais-je mordre mon frein, moi qui rêvais de poésie, de trains de nuit, de sables chauds ?
Les choses, Presses Pocket, 1984, p. 72. -
Georges Perec
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