Citation de Georges Perec
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Liste de citations - Georges Perec - Toutes ses citations
Chacun gagna son local privatif, puis rapparut, un instant plus tard, mis sur son vingt-huit plus trois.
La disparition - Georges Perec
Mais il advint en ces temps-là que, pour des raisons dont nous demeurâmes ignorants desquelles jusqu'au bout, Karamel ne partit pas.
Quel petit vélo à guidon chromé au fond de la cour ? (1966), georges perec, éd. gallimard, coll. folio, 1982 (isbn 2070374130), p. 34 - Georges Perec
Dans le monde qui était le leur, il était presque la règle de désirer toujours plus qu’on ne pouvait acquérir.
Les Choses - Georges Perec
On ne peut vivre longtemps dans la frénésie. La tension était trop forte en ce monde qui promettait tant, qui ne donnait rien.
Georges Perec, Les Choses - Georges Perec
Leur plus grand plaisir etait d'oublier ensemble, c'est a dire de se distraire. Ils adoraient boire, d'abord, et ils buvaient beaucoup, souvent, ensemble.
Les choses : une histoire des années soixante - Georges Perec
Se souvenir qu'un journal est une unité de surface : c'est la superficie qu'un ouvrier agricole peut labourer en une journée.
Espèces d'espaces - Georges Perec
Tout tableau, explique Hutting, et surtout tout portrait, se situe au confluent d'un rêve et d'une réalité.
La vie mode d'emploi - Georges Perec
Et ce fut tout, comme disent les bons auteurs pour bien montrer que c'est bien fini.
Quel petit vélo à guidon chromé au fond de la cour ? - Georges Perec
Longtemps je me suis couché par écrit. Parcel Mroust.
Espèces d'espaces de Georges Perec - Georges Perec
Vivre, c'est passer d'un espace à un autre en essayant le plus possible de ne pas se cogner.
Espèces d'espaces - Georges Perec
Mais l'enfance n'est ni nostalgie, ni terreur, ni paradis perdu, ni Toison d'Or, mais peut-être horizon, point de départ, coordonnées à partir desquelles les axes de ma vie pourront trouver leur sens.
W, ou, Le souvenir d'enfance de Georges Perec - Georges Perec
Il était de ces gens qui croient qu’il leur suffira d’être ambitieux pour être intelligents.
Georges PEREC, La Vie mode d’emploi, romans, Hachette, 1978, - Georges Perec
Il était tueur de mots : il travaillait à la mise à jour des dictionnaires Larousse.
Georges PEREC, La Vie mode d’emploi, romans, Hachette, 1978, - Georges Perec
What a man ! Smart à falzar d'alpaga nacarat, frac à rabats, brassard à la Franz Hals, chapka d'astrakan à glands à la Cranach, bas blancs, gants blancs, grand crachat d'apparat à strass, raglan afghan à falbalas, Andras MacAdam, mâchant d'agaçants partagas, ayant à dada l'art d'Allan Ladd, cavala dans la pampa. Passant par là, pas par hasard, marchant à grands pas, bras ballants, Armand d'Artagnan, crack pas bancal, as à la San A. , l'agrafa.
* Monovocalisme en A « What a man », Georges Perec, dans Atlas de littérature potentielle, Oulipo, éd. Gallimard, coll. Folio, 1981, p. 214-215 - Georges Perec
L'enfance n'est ni nostalgie, ni terreur, ni paradis perdu, ni Toison d'or, mais peut-être horizon, point de départ. ..
W, ou, Le souvenir d'enfance de Georges Perec - Georges Perec
L'indifférence dissout le langage, brouille les signes.
Un homme qui dort Gallimard, Collection Folio n°2197, p.90. - Georges Perec
Dans ce qui tient lieu d'histoire, n'as-tu jamais vu des failles ? Les temps morts, les passages à vide. Le désir fugitif et poignant de ne plus entendre, de ne plus voir, de rester silencieux et immobile.
Un homme qui dort, Gallimard, Collection Folio n°2197, p. 28. - Georges Perec
Vais-je intriguer, vais-je mordre mon frein, moi qui rêvais de poésie, de trains de nuit, de sables chauds ?
Les choses, Presses Pocket, 1984, p. 72. - Georges Perec
Il faudrait ramener le lit, le corps, jusqu'à ce qu'ils ne soient plus qu'un point, qu'une bille, ou bien, ce qui revient au même, il faudrait réduire toute la flaccidité du corps, la concentrer en un seul endroit, par exemple dans quelque chose comme une vertèbre lombaire.
Un homme qui dort, Gallimard, Collection Folio n°2197, p.15. - Georges Perec
Je croyais noter les rêves que je faisais, je me suis rendu compte que, très vite, je ne rêvais plus que pour écrire mes rêves. De ces rêves trop rêvés, trop relus, trop écrits, que pouvais-je désormais attendre, sinon de les faire devenir textes, gerbe de textes déposée en offrande aux portes de cette voie royale qu'il me reste à parcourir - les yeux ouverts ?
La boutique obscure, Denoël, 1974. - Georges Perec
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