Une citation de Antoine-Marin Lemierre
proposée le jeudi 15 octobre 2015 à 04:00:01Antoine-Marin Lemierre - Ses citations
Citations similaires
Les grands textes se suffisent à eux mêmes. Tout est dit dans l'écriture. Si l'on éprouve le besoin d'en rajouter, il y a de fortes chances pour que l'on ne soit pas dedans. C'est un des paradoxes du comédien : lui, le maître de jeu, quand il se retrouve face à un grand texte, doit s'efforcer de ne rien ajouter qui ne soit le texte lui même. Lorsque le texte est moins bon, on peut éventuellement compléter, enrichir, achever.
mémoire cavalière -
Noiret
La capacité à l’amour est un don qui s’endort parfois mais ne s’éteint jamais. Les êtres qui savent aimer aimeront toujours, même lorsqu’ils concentrent leur trop-plein d’amour sur un chien ou un chat.
Une ombre plus pâle -
Andrea H. Japp
Arrêté par l’envie et la haine l’observateur ne voit que la surface des choses, même lorsqu’il est doué d’une grande sagacité ; mais si, à cette qualité, se joignent la bienveillance et l’amour, alors il pénètre très avant dans la connaissance du monde et du coeur humain. Il peut même espérer d’en dévoiler les mystères.
Maximes et réflexions -
Johann Wolfgang von Goethe
J'aime la profondeur des antiques forêts, La vieillesse robuste et les pompeux sommets Des chênes dont, sans nous, la nature et les âges Si haut sur notre tête ont cintré les feuillages. On respire en ces bois sombres, majestueux, Je ne sais quoi d'auguste et de religieux : C'est sans doute l'aspect de ces lieux de mystère, C'est leur profond silence et leur paix solitaire Qui fit croire longtemps chez les peuples gaulois Que les dieux ne parlaient que dans le fond des bois.
Les jardins -
Antoine-Marin Lemierre
Contribuer