Une citation de Ahmadou Kourouma
proposée le samedi 14 novembre 2015 à 14:30:01Ahmadou Kourouma - Ses citations
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Le paradoxe de ma nature est que j’ai une passion pour l’existence mais qu’en même temps toutes mes pensées sont hostiles à la vie. J’ai depuis toujours deviné et ressenti le côté négatif de la vie, que tout est vide. J’ai souffert fondamentalement de l’ennui. C’est peut-être inné, je n’y peux rien. Le mot français qui désigne cela est absolument intraduisible : le cafard. J’ai le cafard. On ne peut rien faire contre cela. Il faut que cela passe tout seul.
Entretiens -
Cioran
Je t'aime d'autant plus que tu deviens plus malheureux. Comme tu te tourmentes et comme tu t'affectes de la vie ! Car tout ce dont tu te plains, c'est la vie, elle n'a jamais été meilleure pour personne et dans aucun temps. On la sent plus ou moins, on la comprend plus ou moins, on en souffre donc plus ou moins, et plus on est en avant de l'époque où l'on vit, plus on souffre. Nous passons comme des ombres sur un fond de nuages que le soleil perce à peine et rarement, et nous crions sans cesse après ce soleil qui n'en peut mais. C'est à nous de déblayer nos nuages.
Lettre de George Sand à Flaubert -
George Sand
Il y a dans la vie de chacun de nous des mots qu'on regrettera toujours d'avoir prononcés, des mots qu'on n'aurait jamais dû sortir, des mots qu'on aurait dû avaler : les mots qui changèrent notre destin.
En attendant le vote des bêtes sauvages -
Ahmadou Kourouma
Quand au moment de la séparation entre deux individus, personne ne ressent de regret, la séparation est arrivée trop tard.
En attendant le vote des betes sauvages: roman, édition seuil, 1998 - isbn: 9782020331425 -
Ahmadou Kourouma
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