Une citation de Jean-Paul Sartre
proposée le jeudi 19 mai 2016 à 17:30:01Jean-Paul Sartre - Ses citations
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Maintenant, je ne pense plus pour personne ; je ne me soucie même pas de chercher des mots. Ca coule en moi, plus ou moins vite, je ne fixe rien, je laisse aller. la plupart du temps, faute de s'attacher à des mots, mes pensées restent des brouillards. Elles dessinent des formes vagues et plaisantes, s'engloutissent : aussitôt, je les oublie.
La nausée'', Gallimard, Coll. Gallimard, 1990, p.20. -
Jean-Paul Sartre
Les objets, cela ne devrait pas toucher, puisque cela ne vit pas. On s'en sert, on les remet en place, on vit au milieu d'eux : ils sont utiles, rien de plus. Et moi, ils me touchent, c'est insupportable. J'ai peur d'entrer en contact avec eux tout comme s'ils étaient des bêtes vivantes.
La nausée, Gallimard, Coll. Gallimard, 1990, p.26. -
Jean-Paul Sartre
Je ne sais pas ce qu'est l'inspiration : je ne connais que le désir du changement et de la métamorphose.
Le verbe est un navire. Paris, Éditions du Rocher, 1998, p. 63 -
Anatole Bisk, dit Alain Bosquet
Tout nous vient des autres ... Etre, c'est appartenir à quelqu'un.
Cité dans "Eloge des femmes mûres" de Stephen Vizinczey. -
Jean-Paul Sartre
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