Une citation de Nina Bouraoui
proposée le mardi 13 septembre 2016 à 15:55:56Nina Bouraoui - Ses citations
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Les enfants portent mon enfance. Je les aime pour cela. Pour ce qu'ils font réapparaître : les cris dans les vagues, la sieste sur la plage, les yeux vers le ciel, cette grande solitude.
La vie heureuse, Editions Stock, 2002, p. 142. -
Nina Bouraoui
Il n'y a aucun choix à aimer une fille. C'est violent. C'est l'instinct. C'est la peau qui parle. C'est le sang qui s'exprime. Je n'ai pas choisi d'aimer Diane. C'est une loi physique. C'est une attraction. C'est comme la Lune et le Soleil. C'est comme la pierre dans l'eau. C'est comme l'été et la neige. C'est de l'histoire naturelle. Ça reste longtemps dans le corps. C'est inoubliable. C'est la grande vie.
La vie heureuse, Éditions Stock, 2002. -
Nina Bouraoui
Je ne sais pas si on doit parler des morts au passé. Les morts sont chaque fois ressuscités par notre langage, par notre manière de les raconter, ce sont eux les livres, ce sont eux l'écriture qui court, ce sont eux les petits papiers amoureux.
Mes mauvaises pensées", Editions Stock 2005, p.46 -
Nina Bouraoui
Mon père dit que les morts sont de plus en plus présents au fur et à mesure de la vie, comme le manque, comme la tristesse ; on ne se remet jamais de la mort des siens ; la vie est aussi faite des absents qui brûlent les coeurs.
Mes mauvaises pensées, Editions Stock 2005, p. 192 -
Nina bouraoui
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