Une citation de Bernard Maris
proposée le samedi 18 février 2017 à 18:43:06Bernard Maris - Ses citations
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Certains poètes sont sujets, dans le dramatique, à de longues suites de vers pompeux, qui semblent forts, élevés, et remplis de grands sentiments. Le peuple écoute avidement, les yeux élevés et la bouche ouverte, croit que cela lui plaît, et à mesure qu'il y comprend moins, l'admire davantage ; il n'a pas le temps de respirer, il a à peine celui de se récrier et d'applaudir. J'ai cru autrefois, et dans ma première jeunesse, que ces endroits étaient clairs et intelligibles pour les acteurs, pour le parterre et l'amphithéâtre, que leurs auteurs s'entendaient eux-mêmes, et qu'avec toute l'attention que je donnais à leur récit, j'avais tort de n'y rien entendre : je suis détrompé.
Les Caractères par Jean de La Bruyère -
Jean de La Bruyère
C’est vrai qu’il n’y a plus beaucoup de place pour le sentiment, il faut dire que ça fait perdre du temps et que le temps aujourd’hui est une marchandise rare.
Et monter lentement dans un immense amour. -
Katherine Pancol
Mais la vie est-elle une quantité, comme voudraient nous le faire croire les économistes ? Qu'est-ce que la vie ? Une longueur ou une intensité ? Et si la vie ne se mesurait que par elle-même ?.
Antimanuel d'économie -
Bernard Maris
La morale ne concerne pas le capitalisme, mais à chacun d'entre nous quand nous nous observons le matin devant le miroir : ai-je agi de telle manière que mon action puisse être généralisée, donnée comme maxime universelle ? Plus simplement, puis-je me regarder sans rougir ?.
Antimanuel d'économie -
Bernard Maris
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