Citations sur beren. ii 4

Mais parliez-vous de moi quand je vous ai surpris ?

N'en doutez pas, madame, et j'atteste les dieux Que toujours Bérénice est présente à mes yeux

Tandis qu'autour de moi votre cour assemblée....

.... cet ami sincère Du secret de nos coeurs connaît tout le mystère

Voilà l'ambition d'un coeur comme le mien

Voyez-moi plus souvent, et ne me donnez rien

Ne vous offensez pas, si mon zèle indiscret De votre solitude interrompt le secret

L'amour fuit la contrainte De tous ces noms que suit le respect et la crainte

Vous détournez les yeux et semblez vous confondre

Mais vos pleurs ont assez honoré sa mémoire

Hé quoi ! vous me jurez une éternelle ardeur, Et vous me la jurez avec cette froideur ?

Mais parliez-vous de moi quand je vous ai surpris ? Dans vos secrets discours étais-je intéressée ?

De quel soin votre amour va-t-il s'importuner ?

Hé quoi ! vous me jurez une éternelle ardeur, Et vous me la jurez avec cette froideur !

Ainsi donc mes bontés vous fatiguent peut-être ?

J'entends que vous m'offrez un nouveau diadème

Rien ne peut-il charmer l'ennui qui vous dévore ?

Mais quoi, sans me répondre, Vous détournez les yeux et semblez vous confondre

Mon coeur ne prétend pas, seigneur, vous démentir ; Et je vous en croirai sur un simple soupir

Rien ne peut-il charmer l'ennui qui vous dévore ?