Citations sur fabl. iv 4

Cependant on fricasse, on se rue en cuisine

Le bon homme disait : ce sont là jeux de prince, Mais on le laissait dire

La, déjeunons, dit-il ; vos poulets sont-ils tendres ?

On mit en piteux équipage Le pauvre potager : adieu planches, carreaux

Adieu chicorée et porreaux, Adieu de quoi mettre au potage

Il avait de plant vif semé cette étendue

Je vous en déferai [d'un lièvre qui faisait du dégât dans un jardin], bon homme, sur ma vie. - Et quand ? - Et dès demain, sans tarder plus longtemps. La partie ainsi faite, il vient avec ses gens

Je vous en déferai, bon homme, sur ma vie

Petits princes, videz vos débats entre vous ; De recourir aux rois vous seriez de grands fous

Il [le lièvre] s'enfuit par un trou, Non pas trou, mais trouée, horrible et large plaie Que l'on fit à la pauvre haie

Auprès de lui la fait asseoir, Prend une main, un bras.... Toutes sottises dont la belle Se défend avec grand respect

De se faire tirer certain homme eut envie ; Chacun veut être peint une fois en sa vie

Les trompes et les cors font un tel tintamarre Que le bonhomme est étonné

Toutes sottises dont la belle Se défend avec grand respect, Tant qu'au père à la fin cela devint suspect

Là croissaient à plaisir l'oseille et la laitue.... Peu de jasmin d'Espagne, et force serpolet

Petits princes, videz vos débats entre vous ; De recourir aux rois vous seriez de grands fous

Le lièvre était gîté dessous un maître chou ; On le quête, on le tance....

Quand ? dans quel temps ? Quand la marierons-nous, quand aurons-nous des gendres ?

Là croissait à plaisir l'oseille et la laitue

Bon homme, c'est ce coup.... Qu'il faut fouiller à l'escarcelle

[Le seigneur] Auprès de lui la fait asseoir [la fille du jardinier], Prend une main, un bras, lève un coin de mouchoir ; Toutes sottises dont la belle Se défend avec grand respect

....Fût-il diable, Miraut, En dépit de ses tours, l'attrapera bientôt

Un amateur de jardinage, Demi-bourgeois, demi-manant, Possédait en certain village Un jardin assez propre et le clos attenant

Petits princes, videz vos débats entre vous : De recourir aux rois vous seriez de grands fous ; Il ne les faut jamais engager dans vos guerres, Ni les faire entrer sur vos terres

Ce maudit animal vient prendre sa goulée, Matin et soir, dit-il, et des piéges se rit