Citations sur ib. viii 1

Le mystère le plus éloigné de notre connaissance, qui est celui de la transmission du péché

Est-il juste qu'on meure Au pied levé ? dit-il [le centenaire] : attendez quelque peu

Humiliez-vous, raison impuissante ; taisez-vous, nature imbécile : apprenez que l'homme passe infiniment l'homme

La mort ne surprend point le sage : Il est toujours prêt à partir, S'étant su lui-même avertir Du temps où l'on se doit résoudre à ce passage

Le noeud de notre condition prend ses replis et ses tours dans cet abîme [le péché originel]

Un mourant qui comptait plus de cent ans de vie, Se plaignait à la Mort que précipitamment Elle le contraignait de partir tout à l'heure

Qu'y a-t-il de plus contraire à notre misérable justice que de damner éternellement un enfant incapable de volonté, pour un péché où il paraît avoir si peu de part, qu'il est commis six mille ans avant qu'il fût en être ?... et cependant, sans ce mystère.... nous sommes incompréhensibles à nous-mêmes

Et puisqu'il faut que je le die, Rien où l'on soit moins préparé

Une contrée déserte et inhabitée est la seule qu'on puisse s'approprier

Je [la Mort] devais, ce dis-tu, te donner quelque avis Qui te disposât à la chose ; J'aurais trouvé ton testament tout fait