Citations sur lutr. iii

Ou, d'un nouveau procès hardi solliciteur, Aborder sans argent un clerc de rapporteur

Et, dans le ventre creux du pupitre fatal, Va placer de ce pas le sinistre animal [le hibou]

La déesse guerrière De son pied trace en l'air un sillon de lumière

J'ai moi seul autrefois plaidé tout un chapitre

Et ressouvenez-vous quel prélat vous servez

[Le hibou] De ses ailes dans l'air secouant la poussière

Méritez les lauriers qui vous sont réservés, Et ressouvenez-vous quel prélat vous servez

En achevant ces mots, la déesse guerrière.... Rend aux trois champions leur intrépidité

Aussitôt dans le choeur la machine emportée Est sur le banc du chantre à grand bruit remontée

Ses ais demi-pourris [d'un lutrin], que l'âge a relâchés, Sont à coups de maillet unis et rapprochés

Là [dans la tour de Montlhéri], depuis trente hivers un hibou retiré Trouvait contre le jour un refuge assuré

Ses ais demi-pourris, que l'âge a relâchés, Sont, à coup de maillet, unis et rapprochés

Ou, d'un nouveau procès hardi solliciteur, Aborder sans argent un clerc de rapporteur ?

Ils rallument le feu de leur bougie éteinte

Ta valeur, arrêtant les troupes fugitives, Rallia d'un regard leurs cohortes craintives

....L'oiseau sort ; l'escadron raffermi Rit du honteux départ d'un si faible ennemi [un hibou]

Le sacristain achève en deux coups de rabot

Mais la Nuit aussitôt de ses ailes affreuses Couvre des Bourguignons les campagnes vineuses

Ils passent de la nef la vaste solitude

La Nuit baisse la vue et du haut du clocher Observe les guerriers, les regarde marcher

De l'auguste chapelle ils montent les degrés

Ils montent au sommet de la fatale église

Le monde, de qui l'âge avance les ruines, Ne peut plus enfanter de ces âmes divines

Mais le barbier, qui tient les moments précieux

Des désastres fameux ce messager fidèle [un hibou] Sait toujours des malheurs la première nouvelle