Citations sur fabl. iv 2

Celui qui s'était vu Corydon ou Tircis Fut Pierrot et rien davantage

Mais un jour que les vents, retenant leur haleine, Laissaient paisiblement aborder les vaisseaux

Il vendit son troupeau, Trafiqua de l'argent, le mit entier sur l'eau

Qu'un sou, quand il est assuré, Vaut mieux que cinq en espérance

Du rapport d'un troupeau dont il vivait sans soins, Se contenta longtemps un voisin d'Amphitrite

Il vendit son troupeau, Trafiqua de l'argent, le mit entier sur l'eau ; Cet argent périt par naufrage

Là croissait à plaisir l'oseille et la laitue, De quoi faire à Margot pour sa fête un bouquet

Pour un qui s'en louera, dix mille s'en plaindront

L'impatience gâte tout

Si sa fortune était petite, Elle était sûre tout au moins

À la fin, les trésors déchargés sur la plage Le tentèrent si bien qu'il vendit son troupeau, Trafiqua de l'argent, le mit entier sur l'eau