Citations sur la motte

L'impatience gâte tout

Quand le jour éloignait la gent éléphantine

Le luxe n'y fait point d'outrages à l'humble médiocrité

Le chat court, mais trop tard, et bien loin de son compte, N'eut ni lard ni souris, n'eut que sa courte honte

Du langage c'est abuser Que de parler pour ne rien dire

Certaine fée un jour était souris ; C'était la fatale journée Où l'ordre de la destinée Lui faisait prendre l'habit gris

Ne mettez plus le pied dans ma maison ; je vous renonce pour mon neveu

Lui dieu ! disait le chat ; eh ! vous n'y pensez pas ; Qui suis-je donc moi qui le mange ?

Il me paraît si raisonnable de la pourvoir, que je la choisis pour moi-même

Les paroles et les pensées N'étaient point en divorce encore

Vos plaisirs nous coûtent la vie ; Rois, serons-nous toujours des grenouilles pour vous ?

Il était un grenier, vaste dépositaire Des riches trésors de Cérès

Dom Jugement, dame Mémoire Et demoiselle Imagination, Quoique n'en dise rien la fable ni l'histoire, Avaient jadis même habitation

Par ces doutes affreux vous me glacez d'horreur

Soyez d'accord, il n'est ni l'un ni l'autre, Dit le grave arbitre, il est noir : à la chandelle hier au soir Je l'examinai bien, je l'ai pris, il est nôtre, Et je le tiens encor dans mon mouchoir.... Il ouvre le mouchoir, et l'animal sort blanc

Il ouvre seulement la griffe et la referme

Eh ! messieurs, quel vertige ? Holà donc ; calmez-vous un peu

C'est par trop imiter les hommes : Nous jugeons par l'événement

Prince, je crains le crime et non point le trépas

....La dépendance irrite, Quand on n'estime pas ceux qui donnent la loi

Adieu donc, mes pauvres troupeaux ; Le bon Guillot n'est plus votre homme

À peine se traînait l'invalide animal

Mais, quand soi-même on sait se faire entendre Que la raison nous doit donner la loi, On sent l'honneur de se reprendre, Et le plaisir de ne céder qu'à soi

Et je vois jaillir l'Hippocrène, Sous le pied du cheval ailé

Le coeur lui soulevait contre l'affreuse proie