Citations sur la motte

Dom Jugement, dame Mémoire Et demoiselle Imagination, Quoique n'en dise rien la fable ni l'histoire, Avaient jadis même habitation

Si Mme Dacier m'avait donné plus souvent occasion à de pareils aveux, je l'aurais toujours saisie de bon coeur

Quand le jour éloignait la gent éléphantine

Le monde est plein de ces donneurs avares....

Rien n'est long que le superflu, Dicte-moi ce que je dois dire, Et ne me laisse rien écrire Qui ne soit digne d'être lu

Mais, quand soi-même on sait se faire entendre Que la raison nous doit donner la loi, On sent l'honneur de se reprendre, Et le plaisir de ne céder qu'à soi

Aboiard n'était pas dans son accès farouche : Les plus brutaux ont leurs instants

À peine se traînait l'invalide animal

Eh ! messieurs, quel vertige ? Holà donc ; calmez-vous un peu

Le coeur lui soulevait contre l'affreuse proie

[Un envieux] Rongé par sa propre malice, Il a nos beautés pour supplice, Et nos fautes pour aliment

Rien ne charme à la continue

Lui dieu ! disait le chat ; eh ! vous n'y pensez pas ; Qui suis-je donc moi qui le mange ?

L'impatience gâte tout

Et je vois jaillir l'Hippocrène, Sous le pied du cheval ailé

Quand Mercure vint la reprendre, Notre époux sentit à la rendre Plus de plaisir qu'à l'enlever

N'attendez rien de grand de qui croit se suffire

Par ces doutes affreux vous me glacez d'horreur

Le chat court, mais trop tard, et bien loin de son compte, N'eut ni lard ni souris, n'eut que sa courte honte

L'un neuf, en maroquin, et bien doré sur tranche ; L'autre en parchemin vieux, que les vers grignotaient

Prince, je crains le crime et non point le trépas

Nos seigneurs les castors tenant le Canada Se piquent d'être un peuple libre

Certaine fée un jour était souris ; C'était la fatale journée Où l'ordre de la destinée Lui faisait prendre l'habit gris

Le luxe n'y fait point d'outrages à l'humble médiocrité

C'est providence de l'amour Que coquette trouve un volage