Citations sur iphig. ii 1

Je vois Iphigénie entre les bras d'un père ; Elle fait tout l'orgueil d'une superbe mère

Votre douleur redouble et croît à chaque pas

Un oracle effrayant m'attache à mon erreur

Je reçus et je vois le jour que je respire, Sans que père ni mère ait daigné me sourire

Ton père.... Ne me permit jamais de pénétrer plus loin [d'en apprendre davantage]

Dans les cruelles mains par qui je fus ravie Je demeurai longtemps sans lumière et sans vie

Un oracle toujours se plaît à se cacher ; Toujours avec un sens il en présente un autre

Cet Achille ....Dont la sanglante main m'enleva prisonnière

Je n'ai pu conserver Que la fierté d'un sang que je ne puis prouver

Je sentis le reproche expirer dans ma bouche

J'allais, en reprenant et mon nom et mon rang, Des plus grands rois en moi reconnaître le sang

Que peut-être, approchant ces amants trop heureux, Quelqu'un de mes malheurs se répandrait sur eux

Remise dès l'enfance en des bras étrangers, Je reçus et je vois le jour que je respire, Sans que père ni mère ait daigné me sourire

Le ciel s'est fait sans doute une joie inhumaine à rassembler sur moi tous les traits de sa haine

Un oracle toujours se plaît à se cacher ; Toujours avec un sens il en présente un autre

Voilà ce qui m'amène, et non l'impatience D'apprendre à qui je dois une triste naissance

Ne les contraignons point, Doris, retirons-nous

J'oubliai ma colère et ne sus que pleurer

Enfin mes faibles yeux cherchèrent la clarté

Mettre en liberté ma tristesse et leur joie

Dans la nuit du tombeau j'enfermerai ma honte

Lorsque dans son vaisseau, prisonnière timide, Vous voyiez devant vous ce vainqueur homicide

Ton père, enseveli dans la foule des morts, Me laisse dans les fers à moi-même inconnue

Dans la nuit du tombeau j'enfermerai ma honte

Le ciel mène à Lesbos l'impitoyable Achille ; Tout cède, tout ressent ses funestes efforts