Citations sur mithr. ii 6

Un rigoureux devoir me condamne au silence

Je cherche à prolonger le péril que je fuis

Vous ne sauriez.... Conter vos malheurs sans conter mon histoire ; Et lorsque, ce matin, j'en écoutais le cours, Mon coeur vous répondait tous vos mêmes discours

Sous quel appui tantôt mon coeur s'est-il jeté ?

Père injuste, cruel, mais d'ailleurs malheureux

Cours par un prompt trépas abréger ton supplice

Dans quel abîme affreux vous me précipitez !

Vous cherchez, prince, à vous tourmenter

Dans ce dessein vous-même il faut me soutenir

Tantôt quand je fuyais une injuste contrainte

Et sans perdre en adieux un reste de constance

Un rigoureux devoir me condamne au silence

Sans doute, c'est pour moi le comble des malheurs

Vous n'en sauriez, seigneur, retracer la mémoire, Ni conter vos malheurs, sans conter votre histoire

Mais des fureurs du roi que puis-je enfin juger ?

Ah ! par quel soin cruel le ciel avait-il joint Deux coeurs que l'un pour l'autre il ne destinait point ?

Inventez des raisons qui puissent l'éblouir

À l'amour de Pharnace on impute mes pleurs !

Combien, en un moment, heureux et misérable !

Je ne reconnais plus la foi de vos discours Qu'au soin que vous prendrez de m'éviter toujours

Vous n'empêcherez pas que ma gloire offensée N'en punisse aussitôt la coupable pensée

Dans ce dessein vous-même il faut me soutenir

De mes faibles efforts ma vertu se défie