Citations sur hor. i 1

Je vous ai vu pour elle [Albe] autant d'indifférence Que si d'un sang romain vous aviez pris naissance

Quoique le mien [courage] s'étonne à ces rudes alarmes

Et qu'enfin la bataille allait être donnée

Ma constance du moins règne encor sur mes yeux

Je ne me satisfais d'aucunes conjectures

Et concevez des voeux dignes d'une Romaine

Et, se laissant ravir à l'amour maternelle

Mais hier, quand elle sut qu'on avait pris journée, Et qu'enfin la bataille allait être donnée

Lorsque vous conserviez un esprit tout romain, Le sien [de Camille] irrésolu, le sien tout incertain, De la moindre mêlée appréhendait l'orage

Hier, dans sa belle humeur, elle entretint Valère

Mais de cette faiblesse un grand coeur est honteux

Fais-toi des ennemis que je puisse haïr

Je sais qu'il [l'empire de Rome] doit s'accroître, et que tes grands destins Ne le borneront pas chez les peuples latins

Je voudrais déjà voir tes troupes couronnées D'un pas victorieux franchir les Pyrénées

Je forme des soupçons d'un trop léger sujet

Si près de voir sur soi fondre de tels orages

Tant qu'un espoir de paix a pu flatter ma peine

L'ébranlement sied bien aux plus fermes courages

Et je vous consolais au milieu de vos plaintes, Comme si notre Rome eût fait toutes nos craintes

C'en est peut-être assez [de fermeté] pour une âme commune Qui du moindre péril se fait une infortune

Hier dans sa belle humeur elle entretint Valère

Tourne ailleurs les efforts de tes bras triomphants

Que les dieux t'ont promis l'empire de la terre, Et que tu n'en peux voir l'effet que par la guerre

Si près de voir sur soi tomber de tels orages, L'ébranlement sied bien aux plus fermes courages

Son esprit ébranlé par les objets présents