Citations sur oedipe iv 1

Le ciel me punit d'avoir trop écouté D'un oracle imposteur la fausse obscurité

Le ciel choisit souvent de secrètes conduites Qu'on ne peut démêler qu'après de longues suites

Les prêtres ne sont pas ce qu'un vain peuple pense, Notre crédulité fait toute leur science

Comme il était sans crainte, il était sans défenses

Pensez-vous qu'en effet, au gré de leur demande [des prêtres], Du vol de leurs oiseaux la vérité dépende ?

J'étais jeune et superbe et nourri dans un rang Où l'on puisa toujours l'orgueil avec le sang

On est plus criminel quelquefois qu'on ne pense

Pensez-vous qu'en effet au gré de leur demande Du vol de leurs oiseaux la vérité dépende ?

Ô d'un oracle faux obscurité trompeuse

Dans un chemin étroit je trouvai deux guerriers

Il fut assassiné par des mains étrangères

Je partis, je courus de contrée en contrée

Va porter tes présents aux autels des Furies, Conjure leurs serpents prêts à te déchirer

Le ciel choisit souvent de secrètes conduites Qu'on ne peut démêler qu'après de longues suites

Du temple tout à coup les combles s'entr'ouvrirent

Mais enfin j'étais mère et pleine de faiblesse

Malgré le froid des ans, dans sa mâle vieillesse....

Je lis dans l'avenir un sort épouvantable

Le passé m'interdit et le présent m'accable

Non, quoi que vous disiez, mon âme inquiétée De soupçons importuns n'est pas moins agitée

Ce roi plus grand que la fortune Dédaignait comme vous une pompe importune

Malgré le froid des ans dans sa mâle vieillesse

Il fallut dérober cette tendre victime Au fatal ascendant qui l'entraînait au crime

Je déguisai partout ma naissance et mon nom

D'un bataillon nombreux le fastueux rempart