Citations sur hist. ii 11

Les apôtres ont prévalu à tous les empereurs

L'oeuvre de Dieu a été suivie, et ce qu'il avait commencé par les humiliations de Jésus-Christ, il l'a consommé par les humiliations de ses disciples

Il faut renoncer à tout, tout crucifier pour le suivre

Et nous, continue l'Apôtre, nous prêchons Jésus-Christ crucifié, scandale aux Juifs (et non pas miracle), folie aux gentils (et non pas sagesse), mais qui est aux Juifs et aux gentils appelés à la connaissance de la vérité, la puissance et la sagesse de Dieu

La prédication du mystère de la croix est folie à ceux qui périssent et ne paraît un effet de la puissance de Dieu qu'à ceux qui se sauvent, c'est-à-dire à nous

Il n'a pas cru s'attribuer trop, quand il s'est dit l'égal de Dieu

Ce profond attachement que nous avons à nous-mêmes

Il s'est anéanti lui-même jusqu'à prendre la forme d'esclave

Le raisonnement n'avait point de part à une erreur si brutale [l'idolâtrie]

Leurs promesses [des prophètes] se sont vérifiées dans les temps de Notre-Seigneur

L'homme, loin de faire Dieu semblable à soi, tâche plutôt, autant que le peut souffrir son infirmité, à devenir semblable à Dieu

Dieu avait introduit l'homme dans le monde, où, de quelque côté qu'il tournât les yeux, la sagesse du créateur reluisait dans la grandeur, dans la richesse, dans la disposition d'un si bel ouvrage

Dieu, voyant que le monde avec la sagesse humaine ne l'avait point reconnu par les ouvrages de la sagesse, c'est-à-dire par les créatures qu'il avait si bien ordonnées

De quelque côté qu'il tournât les yeux

Les apôtres et leurs disciples, le rebut du monde, et le néant même, à les regarder par les yeux humains, ont prévalu à tous les empereurs et à tout l'empire

Un homme qu'une fièvre ardente fait extravaguer

Là périssent et s'évanouissent toutes les idoles, et celles qu'on adorait sur des autels, et celles que chacun servait dans son coeur

En laissant dominer les sens

Dieu n'a-t-il pas convaincu de folie la sagesse du monde ?

C'est ce qui nous avait fait inventer des dieux semblables à nous ; des dieux qui en effet n'étaient que des hommes sujets à nos passions, à nos faiblesses et à nos vices

Le Verbe s'est incarné

La conversion du monde était le fruit de sa croix [de Jésus]

Bacchus, le plus enjoué de tous les dieux, avait des autels, parce qu'on s'abandonnait et qu'on sacrifiait pour ainsi dire à la joie des sens plus douce et plus enivrante que le vin

La joie des sens, plus douce et plus enivrante que le vin