Citations sur hist. iii 5

Le respect qu'on inspirait aux Perses dès leur enfance pour l'autorité royale, allait jusqu'à l'excès, puisqu'ils y mêlaient de l'adoration, et paraissaient plutôt des esclaves que des sujets soumis par raison à un empire légitime

Il [Alexandre] ramena son armée par une autre route que celle qu'il avait tenue

Les princes sont les administrateurs et non pas les maîtres des nations ; voilà ce que dit la philosophie, et cette vérité a même échappé à des empereurs despotiques

Il [Alexandre] entra dans les Indes, où il poussa ses conquêtes plus loin que le célèbre vainqueur [Bacchus]

L'Égypte, toute superbe qu'elle était, et de son antiquité, et de ses sages institutions, et des conquêtes de son Sésostris, devint sujette des Perses

Ceux [les philosophes] qui étaient suivis étaient ceux qui enseignaient à sacrifier l'intérêt particulier et même la vie à l'intérêt général

Les jeunes seigneurs [chez les anciens Perses] étaient élevés à la porte du roi, avec ses enfants

Ce corps immense et avide [l'armée des Perses].... consumait tout en peu de temps ; et on a peine à comprendre d'où il pouvait tirer sa subsistance

Pour arrêter quelques jours l'armée persienne à un passage difficile, et pour lui faire sentir ce que c'était que la Grèce, une poignée de Lacédémoniens courut avec son roi à une mort assurée

Les Grecs, naturellement pleins d'esprit et de courage, avaient été cultivés de bonne heure par des rois et des colonies venues d'Égypte

Un des premiers soins du prince était de faire fleurir l'agriculture ; et les satrapes dont le gouvernement était le mieux cultivé avaient la plus grande part aux grâces

Il ne coûta rien aux Athéniens d'abandonner leur ville au pillage et à l'incendie

Ce courage qui se sentait animé par les obstacles

Les citoyens s'affectionnaient à leur pays

[Chez les Perses] on y marquait [sur un registre] les services que chacun avait rendus, de peur qu'à la honte du prince et au grand malheur de l'Etat ils ne demeurassent sans récompense

Alexandre.... dompta tous les pays qu'il trouva sur son passage

La Grèce, depuis ce temps [d'Homère], avait toujours cru que l'intelligence et le vrai courage étaient son partage naturel

Parmi toutes les républiques dont la Grèce était composée, Athènes et Lacédémone étaient sans comparaison les principales

Ils [les Perses] ne surent jamais trouver ce bel art depuis si bien pratiqué par les Romains, d'unir toutes les parties d'un grand État et d'en faire un tout parfait

Dans cette confusion on ne pouvait se mouvoir de concert ; les ordres ne venaient jamais à temps

Il n'est pas ici question d'examiner si ces idées sont aussi solides que spécieuses

Ces mêmes jalousies qui troublaient la Grèce, la soutenaient en quelque façon et l'empêchaient de tomber dans la dépendance de l'une ou de l'autre de ces républiques

Des armées.... si bien commandées et si souples aux ordres de leurs généraux....

Un des premiers soins du prince était de faire fleurir l'agriculture ; et les satrapes dont le gouvernement était le mieux cultivé, avaient la plus grande part aux grâces

Il fallait se résoudre à n'être jamais en paix sous l'empire d'une ville [Lacédémone] qui, étant formée pour la guerre, ne pouvait se conserver qu'en la continuant sans relâche