Citations sur louis xiv 4

Au milieu de tous ces troubles [la Fronde], la noblesse s'assembla en corps aux Augustins, nomma des syndics....

Les subalternes, témoins de tout l'intérieur d'une cour, savent des choses que les parlements et les chefs de parti même ignorent ou ne font que soupçonner

À Mlle de C.... On vit le coadjuteur, archevêque de Paris, venir prendre séance au parlement avec un poignard dans sa poche, dont on apercevait la poignée, et on criait : voilà le bréviaire de notre archevêque

Le nom de petits-maîtres qu'on applique à la jeunesse avantageuse et mal élevée

La dévotion chez elles [les femmes] s'allie avec l'amour, avec la politique, avec la cruauté même

Il [Mazarin] avait sur elle [Anne d'Autriche] cet empire qu'un homme adroit devait avoir sur une femme née avec assez de faiblesse pour être dominée, et assez de fermeté pour persister dans son choix

Le parlement de Paris ne ressemblait pas plus aux parlements tenus par nos premiers rois, qu'un consul de Smyrne ou d'Alep ne ressemble à un consul romain

Le grand Condé lui-même couche sur la paille

Elle [Anne d'Autriche] entendait de tous côtés ces chansons et ces vaudevilles, monuments de plaisanterie et de malignité, qui semblaient devoir éterniser le doute où l'on affectait d'être de sa vertu

Anne d'Autriche, dont on vantait l'esprit, les grâces, la bonté, n'avait presque jamais été en France que malheureuse

Le coadjuteur avait un régiment qu'on nommait le régiment de Corinthe, parce que le coadjuteur était archevêque titulaire de Corinthe

[La noblesse, durant la Fronde, étant assemblée aux Augustins, et délibérant en règle] On eût cru que c'était pour réformer la France et pour assembler les états généraux ; c'était pour un tabouret que la reine avait accordé à Mme de Pons

La régie était un chaos..., le brigandage au comble

Sa fille [de Charles 1er], depuis mariée au frère de Louis XIV, restait au lit, n'ayant pas de quoi se chauffer

Le surintendant Émeri créa des charges de contrôleurs de fagots

Les citoyens de Paris et tout ce qui tenait à la robe voyait dans le parlement un corps auguste qui....

Les rentes sur l'hôtel de ville ne se montaient qu'à près d'onze millions

Si Mazarin en avait usé ainsi [prié pour la prise des princes], c'eût été une momerie atroce

On avait appelé la cabale du duc de Beaufort, au commencement, celle des importants ; on appelait celle de Condé le parti des petits-maîtres, parce qu'ils voulaient être les maîtres de l'État ; il n'est resté de tous ces troubles d'autres traces que ce nom de petits-maîtres, qu'on applique aujourd'hui à la jeunesse avantageuse et mal élevée

C'est cette même vanité qui a fait répéter tant de fois [au cardinal de Retz] : Je suis d'une maison de Florence aussi ancienne que celle des plus grands princes ; lui dont les ancêtres avaient été des marchands, comme tant de ses compatriotes

quelques jours après... on tire des coups de fusil dans les carrosses du grand Condé, et on tue un de ses valets de pied, ce qui s'appelait une joliade renforcée

Ses mémoires [du cardinal de Retz] écrits avec un air de grandeur, une impétuosité de génie, et une inégalité, qui sont l'image de sa conduite

Le nom de frondeurs qu'on donne aux censeurs du gouvernement

Les confrères [les conseillers] les accablaient de dégoûts

La régie était un chaos, l'ignorance extrême, le brigandage au comble