Citations sur sertor. iv 2

Elle vous a banni, j'ai pris votre querelle

Puis-je me plaindre a vous d'un retour inégal....

Un trône imaginaire Qui ne peut subsister que par l'heur de vous plaire

Qui peut ce qu'il lui plaît commande alors qu'il prie

Nous pouvons nous y faire un assez beau destin

L'hymen où je prétends ne peut trouver d'amorces Au milieu d'une ville où règnent les divorces

J'en obtiendrai pour fruit le nom de son amie, Je vous verrai, consul, m'en apporter les lois

Mais bien qu'il l'abandonne, il l'adore dans l'âme

Vous vous alarmez peu d'une telle menace

J'ai cru honteux d'aimer quand on n'est plus aimable

Sans chercher d'autre gloire au pied de l'Aventin

Vous, s'il y faut périr, périssez avec moi ; C'est gloire de se perdre en servant ce qu'on aime

C'est mettre un jaloux hors de peine

Il est beau de tenter des choses inouïes, Dût-on voir par l'effet ses volontés trahies

Sans prendre aucun souci de votre dignité

D'obéir sans remise au pouvoir absolu

Quant au grand Perpenna, s'il est si redoutable, Remettez-moi le soin de le rendre traitable

Je suis reine ; et qui sait porter une couronne, Quand il a prononcé, n'aime point qu'on raisonne

L'hymen où je m'apprête est pour vous une gêne

Je le trouvais en vous, n'eût été la bassesse Qui pour ce cher rival contre moi s'intéresse

Et quand l'obéissance a de l'exactitude, Elle voit que la gloire est dans la promptitude

L'amour de Perpenna le fera révolter ; Souffrez qu'un peu de temps doucement le ménage

L'hymen où je prétends ne peut trouver d'amorces Au milieu d'une ville où règnent les divorces

Qui sait porter une couronne, Quand il a prononcé, n'aime pas qu'on raisonne

Mais après tout, il faut le confesser, Tant de précaution commence à me lasser