Citations sur fabl. vii 12

Il la [la Fortune] trouve assise à la porte De son ami plongé dans un profond sommeil

Cet homme, disent-ils, était planteur de choux, Et le voilà devenu pape

Il renonce aux courses ingrates, Revient en son pays, voit de loin ses pénates, Pleure de joie et dit : heureux qui vit chez soi, De régler ses désirs faisant tout son emploi !

Cherchons notre aventure ailleurs

Il renonce aux courses ingrates, Revient en son pays, voit de loin ses pénates

.... Le repos, trésor si précieux, Qu'on en faisait jadis le partage des dieux

...Ceux qui cherchent vainement Cette fille du Sort [la Fortune] de royaume en royaume, Fidèles courtisans d'un volage fantôme

Ne cherchez point cette déesse [la Fortune], Elle vous cherchera : son sexe en use ainsi

La fortune a, dit-on, des temples à Surate ; Allons là ; ce fut un de dire et s'embarquer

Ce qui lui fit conclure en somme Qu'il avait à grand tort son village quitté

Des dignités, des biens que jusqu'au bout du monde On suit, sans que l'effet aux promesses réponde

Le repos ? le repos, trésor si précieux Qu'on en faisait jadis le partage des dieux

Heureux qui vit chez soi, De régler ses désirs faisant tout son emploi !

Il ne sait que par ouï dire Ce que c'est que la cour, la mer, et ton empire, Fortune....

Il ne sait que par ouï-dire Ce que c'est que la cour

Plus d'une fois essuyant les dangers Des pirates, des vents, du calme et des rochers

Certain couple d'amis en un bourg établi

Et contre la fortune ayant pris ce conseil

Cherchez.... Contentez-vous ; suivez votre humeur inquiète

Il y court [à Surate] ; les mers étaient lasses De le porter

Ce qui lui fit conclure en somme Qu'il avait à grand tort son village quitté ; Il renonce aux courses ingrates

...Et ce lieu c'est la cour ; Là donc pour quelque temps il fixe son séjour, Se trouvant au coucher, au lever, à ces heures Que l'on sait être les meilleures

On lui dit qu'au Japon La fortune pour lors distribuait ses grâces

Pauvres gens, je les plains, car on a pour les fous Plus de pitié que de courroux

Heureux qui vit chez soi, De régler ses désirs faisant tout son emploi !