Citations sur sat. iv

Toujours pour un autre enclin vers la douceur

Ce malheur est venu de quelques jeunes veaux Qui mettent à l'encan l'honneur....

Et les yeux vers le ciel de fureur élancés

....Ces vers.... Montés sur deux grands mots comme sur deux échasses

Tous les hommes sont fous, et, malgré tous leurs soins, Ne diffèrent entre eux que du plus ou du moins

En vain dessus Parnasse Apollon on appelle

Hélas ! que ferait-il si quelque audacieux Allait pour son malheur lui dessiller les yeux ?

Qu'il voit de toutes parts les hommes bigarrés, Les uns gris, les uns noirs, les autres chamarrés

C'est un ignorant, un poltron, qui n'a que du caquet.... Si j'eusse étudié.... Une cornette au col, debout dans un parquet, à tort et à travers je vendrais mon caquet [d'avocat]

.... à l'appétit d'un bruit Qui nous honore après que nous sommes sous terre, Et de te voir paré de trois brins de lierre

La raison, trop farouche au milieu des plaisirs, D'un remords importun vient brider nos désirs

Et ravalant Phébus.... Font un bouchon à vin du laurier du Parnasse

Qui mettent à l'encan l'honneur dans les bordeaux....

Et nous couchant au jour, leur donner le bonsoir

Jadis certain bigot, d'ailleurs homme sensé, D'un mal assez bizarre eut le cerveau blessé

Apprenons .... à trahir nos amis, nos ennemis baiser