Citations sur sat. iv

Chacun suit dans le monde une route incertaine, Selon que son erreur le joue et le promène

Comme on voit qu'en un bois que cent routes séparent, Les voyageurs sans guide assez souvent s'égarent

Et combien la Neveu.... A de fois au public vendu son pucelage

Mais je ne m'aperçois que tranchant du prud'homme...

L'un et l'autre, à mon sens, ont le cerveau troublé, Répondra, chez Fredoc, ce marquis sage et prude

Un libertin.... qui.... Tient que ces vieux propos de démons et de flammes Sont bons pour étonner des enfants et des femmes

Un gros âne pourvu de mille écus de rente

Ou bien tâtant le pouls, le ventre et la poitrine

Car, puisque la fortune aveuglément dispose De tout....

Mais quand la passion est en nous si extrême, Les avertissements n'ont ni force ni lieu

Un avare idolâtre et fou de son argent, Rencontrant la misère au sein de l'abondance

Motin, la muse est morte, ou la faveur pour elle ; En vain dessus Parnasse Apollon on appelle ; En vain par le veiller on acquiert du savoir, Si fortune s'en moque....

Avez-vous le moyen de faire cela ? Il n'est moyen qu'un homme à chacun puisse plaire

Pâlir dessus un livre à l'appétit d'un bruit [réputation]

Un gros âne pourvu de mille écus de rente

Pour savoir former quatre vers ampoulés

Ainsi me tançait-il d'une parole émue

Un galant de qui tout le métier Est de courir le jour de quartier en quartier, Et d'aller à l'abri d'une perruque blonde De ses froides douceurs fatiguer tout le monde

Et qu'enfin tout dévot a le cerveau perclus

Debout dans un parquet, à tort et à travers je vendrais mon caquet

Lui-même il s'applaudit, et d'un esprit tranquille Prend le pas au Parnasse au-dessus de Virgile

En me tirant d'erreur m'ôte du paradis

Chacun veut en sagesse ériger sa folie

Qui rudes n'aimeront la lyre de la Muse, Non plus qu'une vielle ou qu'une cornemuse

Debout dans un parquet, à tort et à travers je vendrais mon caquet