Citations sur esth. prol.

Fuyez de mes plaisirs la sainte austérité

Profanes amateurs de spectacles frivoles

Tout semble abandonner tes sacrés étendards

Tu le vois tous les jours [le roi Louis XIV], devant toi prosterné, Humilier ce front de splendeur couronné, Et, confondant l'orgueil par d'augustes exemples, Baiser avec respect le pavé de tes temples

Et l'enfer, couvrant tout de ses vapeurs funèbres, Sur les yeux les plus saints a jeté ses ténèbres

Je nourris dans son coeur [du roi Louis XIV] la semence féconde Des vertus dont il doit sanctifier le monde

Ma voix ne t'est pas étrangère

Du séjour bienheureux de la divinité

Tu le vois, tous les jours devant toi prosterné, Humilier ce front de splendeur couronné

Du zèle qui pour toi [Dieu] l'enflamme et le dévore, La chaleur se répand du couchant à l'aurore

Un roi victorieux A commis à mes soins ce dépôt précieux

C'est lui [Louis XIV] qui rassembla ces colombes timides, Éparses en cent lieux sans secours et sans guides

Lui seul, invariable et fondé sur ta loi

Et l'enfer couvrant tout de ses vapeurs funèbres

Du débris de leurs forts il couvre ses frontières

Et vous qui vous plaisez aux folles passions Qu'allument dans vos coeurs les vaines fictions

Je nourris dans mon coeur la semence féconde Des vertus dont il doit sanctifier le monde

Un roi victorieux nous a fait ce loisir

C'est lui qui rassembla ces colombes timides, Éparses en cent lieux sans secours et sans guides

Quand son roi lui dit : pars, il s'élance avec joie

Lui seul.... De la religion soutient tout l'édifice

Profanes amateurs de spectacles frivoles, Dont l'oreille s'ennuie au son de mes paroles, Fuyez de mes plaisirs la sainte austérité ; Tout respire ici Dieu, la paix, la vérité

Du tonnerre vengeur s'en va tout embraser, Et, tranquille, à ses pieds revient le déposer

Vous qui goûtez ici des délices si pures

Du zèle qui pour toi l'enflamme et le dévore La chaleur se répand du couchant à l'aurore