Citations sur esth. iii 1

Et tout le peuple même, avec dérision, Observant la rougeur qui couvrait mon visage, De ma chute certaine en tirait le présage

Et tout le peuple même, avec dérision, Observant la rougeur qui couvrait mon visage, De ma chute certaine en tirait le présage

La mer la plus terrible et la plus orageuse Est plus sûre pour nous que cette cour trompeuse

C'est donc ici d'Esther le superbe jardin

Roi cruel ! ce sont là les jeux où tu te plais

Les rois craignent surtout le reproche et la plainte

Pour lui des Persans bravant l'aversion, J'ai chéri, j'ai cherché la malédiction

Vous même avez dicté tout ce triste appareil

Lorsque des Juifs contre eux la vengeance allumée Chassa tout Amalec de la triste Idumée

Si le mal vous aigrit, que le bienfait vous touche

Il croit récompenser une bonne action

Je frémis quand je voi Les abîmes profonds qui s'ouvrent devant moi

Tu [Assuérus] ne m'as prodigué tes perfides bienfaits Que pour me faire mieux sentir ta tyrannie

La mer la plus terrible et la plus orageuse Est plus sûre pour nous que cette cour trompeuse

La mer la plus terrible et la plus orageuse Est plus sûre pour nous que cette cour trompeuse

Et ce salon pompeux est le lieu du festin

Pourquoi juger si mal de son intention [d'Assuérus] ? Il croit récompenser une bonne action ; Ne faut-il pas, seigneur, s'étonner au contraire Qu'il en ait si longtemps différé le salaire ?

Il est des contre-temps qu'il faut qu'un sage essuie

Du reste il n'a rien fait que par votre conseil

Les rois craignent surtout le reproche et la plainte

Osez chercher ailleurs un destin plus paisible, Regagnez l'Hellespont et ces bords écartés Où vos aïeux errants jadis furent jetés

Peut-être la fortune est prête à vous quitter

Mais à grands pas vers vous je vois quelqu'un marcher

Souvent avec prudence un outrage enduré Aux honneurs les plus hauts a servi de degré

Un exécrable Juif, l'opprobre des humains