Citations sur droits nouveaux.

Doitil presumer n'enquester Qui est Michaut ne Michelet

Vers le mary se sera traicte, Et en fera la playdoierie, En usant d'une pleurerie

Le mortier, c'est je veux complaire ; le pillon, c'est vous n'aurez rien ; Le couverceau, vous me faschez ; La fiole, vous me plaisez

Beau sire, se la creature Prent tous les jours de son mary Le picotin à grand mesure

Et si n'ont pas d'argent grans sommes, Mais sont aussi poures que Job

Enfans, retenez-en autant ; Notez : car elles sont utiles ; Je ne veulx pas tenir pourtant, Qu'elles soient vraies comme evangiles

En tous estans on pesche tanches ; Qui peult, il veult, qui a, il a

Quelque grande vieille sebille, Caducque, menassant ruine, Qui glosera sur l'Evangille Et fera au cas bonne mine

Qui ont ouy le fait compter Et l'yront partout esvanter

Espinglier s'est dit aussi pour étui

Au chevet du lit pour tous jeux, Pend un benoistier qui est gourd, Avec un aspergès joyeulx, Tout plain d'eaue benoiste de cour

On le presume mort au monde ; On le tient pour desnaturé

J'ay grand paour que dedans brefs jours, Par faulte d'argent et de draps, Entre nous fringans et milours, Ne soyons tous vestus de sacs

Elle dit qu'il est debonnaire, Bel homme, plaisant et mignot ; Et c'est un putier ordinaire, Qui est aussi laid qu'ung marmot

Doit-il presumer [le mari] n'enquester Qui est Michaut ne Michelet, S'il congnoistra mouches en laict ?

Ha, qu'il a maint bon chapitre De l'estat des hommes, hon ! hon !

Chaînes d'or courront mesouen Pour ceindre millours et gros-bis

Une qui aura les yeulx rouges Les lave au matin d'une eau blanche, Tellement que sur toutes gouges Elle semblera la plus franche

La bourgeoise eut ung aultre amy à qui elle donne et advance Les quatre aulnes de satin cy, Il les prent et est resjouy, Il fringue et en faict sa fredaine

Ung mirouer à mondains plaisirs, Ung fournissement à soupirs....

Ung homme povre et miserable.... N'a vaillant que ung lict, une table, Ung banc, ung pot, une saliere, Cinq ou six voirres de feuchiere, Une marmite à cuire poys

L'autre se efferve et se trouble ; Et de faict, quant la dance cesse, Il demeure sur un pas double

Combien qu'il soit sailly d'ung trou De la cliquette d'ung musnier, Voire ou de la lignée d'un chou

D'une qui se fourre en ces trous, Sur le soir, quand la lune luyt, Elle chasse les loups garous Et les chassemarées de nuyt

Ceux aussi qui n'ont pas de qoy Ne peuvent tels grans despens faire ; Pour ce c'est le pis que je voy, Quant ung homme est mince de caire