Citations sur fabl. ii 20

Cet homme, par son testament.... Leur laissa tout son bien par portions égales

En donnant à leur mère tant, Payable quand chacune d'elles Ne posséderait plus sa contingente part

Quant à la somme de la veuve, Voici, leur dirent-ils, ce que le conseil treuve

Et tous les avocats, Après avoir tourné le cas En cent et cent mille manières, Y jettent leur bonnet

Le peuple s'étonna comme il se pouvait faire Qu'un homme seul eût plus de sens Qu'une multitude de gens

....Il faut toujours punir ; Tout regorge dans le Tartare

Qui croit mourir se tient sur le qui-vive

La maison de la ville et les meubles exquis

Par-ci, par-là, quelques anciens sages Tout esseulés errent au bord des eaux

Et créer une rente Dès le décès du mort courante

Les gens avaient pris justement Le contre-pied du testament

Payable quand chacune d'elles Ne posséderait plus sa contingente part

La ménagère eut les coiffeuses

La chose ainsi réglée, on composa trois lots ; En l'un les maisons de bouteille, Les buffets dressés sous la treille, La vaisselle d'argent, les cuvettes, les brocs

Un certain homme avait trois filles, Toutes trois de contraire humeur

La vaisselle d'argent, les cuvettes, les brocs, Les magasins de malvoisie, Les esclaves de bouche, et, pour dire en deux mots, L'attirail de la goinfrerie

Le père mort, les trois femelles Courent au testament, sans attendre plus tard

Qu'aussitôt que chacune soeur [des trois]

Après avoir tourné le cas En cent et cent mille manières

On composa trois lots : En l'un, les maisons de bouteille....