Citations sur zaire v 10

Aux malheureux chrétiens prodiguez mes largesses

Vole, et ne trahis point la volonté suprême D'un soudan qui commande et d'un ami qui t'aime

Rejoins un malheureux à sa triste famille

Cet objet que ma rage a privé de la vie

Et d'un père expiré j'apportais en ces lieux La volonté dernière et les derniers adieux

Viens épuiser mon flanc Du reste infortuné de cet auguste sang

Il ne reste que moi de ce sang glorieux Dont ton père et ton bras ont inondé ces lieux

Rappeler des chrétiens le culte incorruptible

Barbare, il est trop vrai : viens épuiser mon flanc Du reste infortuné de cet auguste sang

Dans ta férocité, ton coeur impitoyable De ce trait généreux serait-il bien capable ?

Porte aux tiens ce poignard que mon bras égaré A plongé dans un sein qui dut m'être sacré

Tes maux vont égaler les maux où tu m'exposes

Dis-leur que j'ai donné la mort la plus affreuse à la plus digne femme, à la plus vertueuse

De ce trait généreux serait-il bien capable ?

Tu balançais son Dieu dans son coeur alarmé